March 6. Confirmation of the prorogation of the truce with England by Tenneguy du Chastel, chamberlain of the French K. and provost of Paris. O. ix. 205. H. iv. p. ii. 105. |
Confirmatio Treugarum per Praepositum Parisius. An. 2. H. 5. Caligula D. 5. in Bibl. Cot. Atous Ceulx, Qui ces presentes Lettres Verront, Tenneguy du Chastel Chevallier, Chambellan du Roy nôtre Seigneur, Et Garde de la Prevoste de Paris, Salut. Savoir faisons Nous avons Veu certaines Lettres de Prorogation des Treues, qui a present ont Cours, Faictes & prises par certains Commis & Deputez du Roy notre dit Seigneur, pour Lui, d'une Part, & certains Commis & Deputez de son Adversaire d'Angleterre, pour lui, d'autre Part, D'esquelles la Teneur s'ensuit, Nous Guillaume, par la Permission Divine Arcevesque de Bourges, Pierre Evesque de Noyon, Charles Conte d'Eu, & Guillaume Martell Chivaler Seigneur de Basqueville & Chambellan Roy nôtre Seigneur, Commissaires especialment Deputez & Ordonnez, de par nôtre dit Seigneur, sur aucunes Choses regardans d'utilite, Paix, & Transquillite des Royaumes de France & d'Angleterre, &, entre autres Choses, a Proroguer les Treues, derreinerement Prinses, Fermees, & Jurees, entre les diz Royaumes, si comme par les Lettres Patentes d'icellui Seigneur puet plus a plain apparoir, D'esquelles Lettres la Teneur s'ensuit. Charles, par la Grace de Dieu, Roy de France a, noz Amez & Feaulx Conseillers, Guillame Arcevesque de Bourges, Pierre Evesque de Noyon, Charles Conte d'Eu, & Guillaume Martel Chevalier Seigneur de Basqueville nôtre Chambellan, Salut & Dilection. Comme Ja pieca, entre certains noz Ambaxadeurs, Commis & Deputes de par Nous, d'une Part, & les Commis & Deputes de nôtre Adversaire d'Angleterre, d'autre Part, Certaine Treues generales en Mer, par Terre, & en Eaue, aient este Prinses & Permees, a durer tant seulement Jusques a la Purification nôtre Dame prouchain venant, Et il soit ainsi que, entre Nous & nôtre dit Adversaire d'Angleterre, aucunes Besongues occurrent, aus quelles il est necessite de vacquer & entendre, Les quelles, si comme il semble, ne se pourroient vraissemblablement Finir ne Determiner dedens la Feste dessus dicte, Pour ce est il que, pour ycelles Treues Proroguer, en la Forme & Teneur, en la quelle ella sont ja prinses & fermees, avec toutes leurs Clauses, jusques a plus long Temps, tel que a vous Quatre, ou aux Trois de vous, bon semblera, Et aussi pour ycelles Treues & leur dicte Prorogation, se bon & expedient vous semble, faire Crier & Publier, Et de Promettre, pour Nous & en nôtre Nom, la Confirmation d'icelle Prorogation estre par Nous faicte, Et de Faire, Excercer, & Expedier toutes autres Choses quelxconques, qui es Choses dessusdictes & en chascune d'icelles vous sembleront Opportunes & Necessaires, Nous avons Donne & Donnons plaine & franche Faculte & Mandement especial a vous Quatre, ou aux Trois de vous, par la Teneur de ces Presentes, Et Promettons, en bonne Foy & en
Parole de Roy, avoir Ferme & Agreable, a tousjours, tout ce que par Vous Quatre, ou les Trois de Vous, seres & aurez fait es Choses dessusdictes, Et que, s'il avient que vous Prorogues les dictes Treues, Nous ycelles Treues, ainsi par vous Proroguees, Confermerons par noz Lettres, les Garderons, & ferons Garder tout ainsi, que se Nous les eussions Proroguees en nôtre propre Personne. Donne a Paris le xxiv. Jour de Janvier, l'An de Grace Mil. CCCC. & Quatorze, & de nôtre Regne le xxxv. Et Thomas, par la Permission Divine Evesque de Duresme, Richard Evesque de Norwich, Thomas Conte Dorset Admiral d'Angleterre, & Richard Seigneur de Grey, envoiez par deca Ambassadeurs & Messaiges, Commis & Deputez de par le Roy d'Angleterre, sur aucune Choses, Regardans l'Utile & la Paix de dessusdictes Royaumes de France & d'Angletere, & a Proroguer les dictes Treues par ses Lettres Patentes; Des quelles la Teneur s'ensuit, Henricus, Dei Gratiâ, Rex Angliae & Franciae, & Dominus Hiberniae, Venerabilibus Patribus, Thomae Episcopo Dunelmensi, Consiliario, Ricardo Episcopo Norwicensi, Consanguineo, Thomae Comiti Dorsetiae, Avunculo & Admirallo, ac Ricardo Domino de Grey, &c. Consanguineo, nostris Salutem. Cùm nuper, per Commissarios Adversarii nostri Franciae, & Deputatos nostros, certae fuerint, tam per Terram & Aquas, quàm per Mare, generales Treugae firmatae, usque ad Festum Purificationis beatae Mariae proximò venturum tantummodo duraturae, Et aliqua Negotia, inter praefatum Adversarium nostrum & Nos pertractanda, interim occurrunt, quae citra Festum praedictum non poterunt, ut creditur, verisimiliter terminari, Idcirco, ad Prorogandum Treugas praedictas, in Tenore & Formâ quibus jam captae & firmatae sunt, cum omnibus suis Clausulis, usque ad tempus longius, prout Vobis Quatuor, vel Tribus vestrûm visum fuerit opportunum, Ac praefatas Treugas, & earum Prorogationem, si vobis expedire videbitur, Proclamari faciendum, Ac Confirmationem Prorogationis hujusmodi, per nos fiendam, Nomine nostro Promittendi, Caeteraque singula, in Praemissis vel circa ea oportuna vel necessaria, Excercendum, Faciendum, & Expediendum, Vobis Quatuor, vel Tribus Vestrûm, Tenore Praesentium, speciale Mandatum, ac plenam & liberam concedimus Facultatem, Promittimus insuper, bonâ fide & in verbo Regio, Nos Ratum, Gratum, & Firmum perpetuo habituros quicquid vos Quatuor vel Tres vestrûm feceritis in Praemissis, Et, si Treugas praedictas per vos, ut praemittitur, prorogari contingat, Treugas ipsas, sic prorogatas, per Litteras, nostras confirmabimus, servabimus, & servari faciemus, perinde ac si per Nos fuissent in Personâ propriâ Prorogatae. In cujus rei Testimonium has Literas nostras Patentes fieri, & Magni Sigilli nostri munimine fecimus roborari. Dat. in Palatio nostro Westmonasterii Quinto die Decembris, Anno Regni nostri Secundo, Atous ceulx, qui ces Presentes Lettres verront, Salut en nôtre Seigneur, & aux presentes Lettres adjouster planiere foy. Comme Ja pieca (c'est assavoir) l'An de Grace Mille cccc. & xiii. le xxiv. Jour de Janvier, a Westmonstier, entre certains Ambaxadeurs, Commis & Deputez de par le Roy nôtre dit Seigneur d'une Part (du quel Nombre Nous Guillaume Arcevesque dessus nomme estions) &, Reverend Pere en Dieu, Thomas Evesque de Duresme dessus Nomme, Richard Conte de Warewych & Maistre Henry Ware Licencie en l'un & en l'autre Droit, Commis & Deputez pour la Partie d'Angleterre, certaines Treues Generales, tant par Terre, comme par Mer, aient este Accordees & Jurees, a durer jusques a la Feste de la Purification nôtre Dame prochain venant tantseulement, Si comme par la Teneur d'icelles, cy apres Escriptes, appert clereiment,
Nous Guillaume, par Permission divine &c. ut supra in Tractatu Dat. 24. Jan. 1413. Et de present, entre Nous Commis & Deputez de par le Roy nôtre Seigneur, & les Ambaxadeurs & Messaiges Deputez de la Partie d'Angleterre, pluseurs Traictiez & Communications, Proffitables, au Plaisir de Dieu, pour les Royaumes dessusdiz, sont a avoir sur les Matieres dessusdictes, Pour ce que yceulx Traictiez & Communications ne pourroient estre determinelment Conclus dedens la dicte Feste de la Purification, mais desirent plus long Traict de Temps, Il a semble a Nous, & aux diz Ambaxadeurs & Messaiges pour la Partie d'Angleterre dessuz nommez, Chose prouffitable & opportune de Proroguer les dictes Treues a plus long Temps, Et Pour ce, Tant Nous, comme les diz Ambaxadeurs & Messaiges de la Partie d'Angleterre, Affectans desireement la Bonne & Bien Aiscee Expedition de Besongne si Grande & tant plaisant a Dieu, considerans aussy que, durans les dictes Treues, l'une & l'autre Partie pourra plus Liberalment & Proffitablement vaquer & entendre a la besongne dessus dicte, Nous Commis & Deputez pour la Partie de France, par Vertu du Povoir, dessus transcript, a nous Attribue, icelles Treues, par la meilleur Maniere & Forme qu'elles ont este prises & fermees, avec toutes leurs Clauses, avons Prorogue & Prorogons par la Teneur de ces Presentes, jusques au premier Jour du Moys de May prouchain venant inclus, Promettans, en bonne foy, icelle nôtre Prorogation estre Confermee par le Roy nôtre dit Seigneur, & par ses Lettres Patentes Seellees de son Grant Seel, Et semblablement les Ambaxadeurs & Messaiges de la Partie d'Angleterre, par Vertu de leur dit Povoir, a eulz ottroye, comme dit est, ont Prorogue icelles Treues au dit premier Jour du dit Moys de May, Et ont Promis leur dicte Prorogation estre effectuelment confermee par les Lettres Patentes de l'Adversaire d'Angleterre leur Seigneur. En Tesmoing. de toutes les quelles Choses Nous avons mis noz Seaulx a ces Presentes. Donne a Paris le xxiv. Jour de Janvier, l'An de Grace Mil, CCCC. & Quatorze. Les quelles Lettres, de Prorogation dessus Transcriptes, Nous, par Vertu du Povoir, a Nous Donne par le Roy notre dit Seigneur, Du quel la Teneur s'ensuit, Charles, par la Grace de Dieu Roy de France, a tous Ceulx, qui ces Presentes Lettres verront Salut. Savoir faisons que Nous, Confians a plain du sens, Loyaulte, & bonne Diligence de, notre ame & feal Chivaler & Chambellain, Tenneguy de Chastel, Garde de la Prevoste de Paris, Ycellui avons Commis, Ordonne, & Depute, & par ces Presentes Ordonnons, Commettons, & Deputons, en lui donnant plain Povoir, Auctorite, & Mandement especial, par la Teneur de ces Presentes, de Confermer, soubz le Seel de la dicte Prevoste, pour Nous, & en notre Nom, les Treues Generales, en Mer, & en Terre, Derrenierement Proroguees du Jour de la Chandeleur, derrenierement passe, Jusques au Premier Jour de May Inclus prouchain venant, par entre noz Amez & Feaulx Guillaume Arcevesque de Bourges, Pierre Evesque de Noyon, Charles Conte d'Eu, & Guillaume Martel Seigneur de Basqueville, pour Nous & en notre Nom d'une Part, & Thomas Evesque de Duresme, Richard Evesque de Norwich, Thomas Conte Dorsete Admiral d'Angleterre, Richard Seigneur de Grey, Ambaxadeurs & Messaiges solennelz pour la Partie d'Angleterre d'autre Part, La quelle Confirmation, ainsy par notre dit Chivaler & Chambellan faicte, Nous voulons avoir & sortir telle Force, Povoir, & Vertu, en toutes Manieres, comme se Nous les avions Confermees en notre Personne, & soubz notre Grant Seel, Si Donnons en Mandement a touz noz Justiciers, Officiers, & subgez, & a chascun d'eulx, si comme a lui appartiendra, que Icelles Treues, ainsi par notre Chivaler & Chambellan Confermees, Ilz tiennent & gardent, & facent tenir & garder, de Point en Point inviolablement, selon leur Forme & Teneur, & durant le Temps designe en ycelles, Sans aucunement venir, en aucune Maniere au contraire,
En Tesmoing de ce Nous avons fait mettre nôtre Seel a ces Presentes. Donne a Paris le vi. Jour de Mars, l'An de Grace Mil. CCCC. & Quatorze, Et de nôtre Regne le xxxv. Et, tout le contenu en ycelles ayans fermes & agreables, ycelles Lovons, Greons, Ratiffions, & Approuvons, &, par la Teneur de ces Presentes, Confermons, Mandons & Commandons a tous les Justiciers, Officiers, & Subgez du Roy nôtre Seigneur que ycelles Treues Generales, en Mer, & en Terre, ainsy Proroguees, ilz tiennent & gardent, & facent tenir & garder, fermement & inviolablement, selon leur Forme & Teneur, sens enfraindre en aucune Maniere, durant le temps dessus dit. En Tesmoing de ce Nous avons fait Seeller ces Lettres du Seel de Prevost de Paris. Donne le vi. Jour de Mars l'An de Grace Mil. CCCC. & Quatorze. P. Leguiaut. Signees par Moy a la Relacon de Monsieur le Prevost, a moy Reporte par Maistre Johan de Karembert, le Vendredi viii. Jour de Mars, l'An Mil. iv. C. xiv. P. Leguiaut. Collacion Fait. |
March 14. Account of the claims made by the English ambassadors, and the replies of the duke of Berry, on the part of France. Paris. Exemplification by Henry abp. of Canterbury, dated the Tower of London, Jan. 12, 141 5/6. O. ix. 208. H. iv. p. ii. 106. |
Transumptum de Petitionibus per Ambassiatores Angliae, & Responsionibus ex parte Franciae. An. 2. H. 5. Caligul. D. 5. In Bibl. Cot. Universis Sanctae Matris Ecclesiae Filiis, ad Quorum Notitiam praesentes Literae sive praesens Publicum Instrumentum pervenerit seu pervenerint, Henricus, Permissione Divinâ, Cantuariensis Archiepiscopus, totius Angliae Primas, & Apostolicae Sedis Legatus, Salutem in Domino, & Fidem indubiam Praesentibus adhibere. Noverit vestra universitas quòd nuper, Constitutis Nobis in quadam Camerâ altâ, infra Castrum sive Turrim Londoniae situatâ, Anno Domini, secundum Cursum & Computationem Ecclesiae Anglicanae, Millesimo, Quadringentesimo, Quinto Decimo, Indictione Nonâ, Anno verò à Coronatione Domini Johannis nuper Papae Vicesimi Tertii Sexto, Mensis Januarii die duodecimo, In Praesentia, Illustrissimi in Christo Principis, Henrici, Dei Gratiâ, Regis Angliae & Franciae, & Domini Hiberniae, Fuerat per ipsum Illustrissimum Principem, tunc inibi personaliter existentem, cum Instantia Supplicatum Quòd, Cùm idem, Illustrissimus Princeps, Dominus noster Rex praedictus quasdam habeat Literas Patentes, Tenores diversarum Petitionum sive Tractatuum & Responsionum in se continentes, Sigillo quodam rotundo, in Cerâ rubeâ impresso, in quo sculpta erat Effigies sive Ymago cujusdam Angeli tenentis quoddam Scutum, in quo sculpti erant Tres Flores Liliorum, ut apparuit, Sigillatas, Quas quidem Literas idem Dominus noster Rex non habuit, ut dixit, Duplicatas, ac necesse habeat ipsas, pro Statu & Negotiis Regni sui, in diversis Regnis & Provinciis, atque Mundi Partibus, inter se non modicum distantibus, praesentare, ostendere, & exhibere, Quae quidem Literae, dum sic portarentur, propter Viarum Discrimina, ac Maris sive Pelagi Pericula, & Casus alios, qui frequenter accidunt, & verisimiliter accidere possent, deperire possent, Aut ipsi Domino nostro Regi, propter ipsarum Literarum difficilem aut forsan impossibilem Exhibitionem & Ostensionem, simul & semel, in diversis Locis faciendas, periculum evenire poterit ac Dampnum seu Gravamen, Quatinus dictas Literas inspicere, & eas sic, per Nos inspectas, Auctoritate nostrâ, per Notarium Publicum subscriptum, transumi, transcribi, exemplificari, & in Formam publicam redigi Praecipere & Mandare curaremus, Ut ipsarum Literarum Transumptum, hujusmodi in Formam publicam sic redactum, sicuti Literae Originales supradictae, Fidem & Auctoritatem faciant ubilibet in Agendis,
Quarum Literarum verus Tenot sequitur de Verbo ad Verbum, & est Talis, S'ensuivent les Petitions & Demandes, faictes & bailles, par Escript, par les Messages & Ambaxadeurs d'Angleterre, envoyez en France, l'An Mil, Quatre Cens & Quatorze, ou Moys de Fevrier, Et aussi les Responses, que le Roy nôtre Seigneur a fait faire, par ses Commis & Deputez, a ycelles Petitions & Demandes, Nos Thomas, Dunelmensis, Ricardus, Norwicensis, Episcopi, Thomas Comes Dorsetiae Admirallus Angliae, Ricardus Dominus de Grey, Philippus Morgan utriusque Juris Doctor, & Ricardus de Holme Licentiatus in Legibus, Serenissimi Principis & metuendissimi Domini nostri, Henrici, Dei gratiâ, Regis Angliae & Franciae, Ambassiatores & Nuncii, ad, Excellentissimum & Serenissimum Principem, Karolum, Consanguineum suum, Franciae, Cum Potestate sufficienti Tractandi, Communicandi, & Concludendi cum eodem Consanguineo vel ejus Deputatis, de & super Juribus, Haereditatibus, Pecuniarum Summis, & Rebus quibuscumque, praedicto Domino nostro Regi debitis, per eundem Consanguineum suum & suos detentis, Ac etiam super Matrimonio, inter ipsum Metuendissimum Dominum nostrum Regem &, Nobilissimam & Inclitissimam Puellam, Dominam Katherinam, praefati Consanguinei sui Filiam, contrahendo, Specialiter destinati, De Mense Martii, jam Instantis, convenientes cum nonnullis, Reverendissimis Patribus, Comitibus, & aliis Militibus, ejusdem Consanguinei Consiliariis, Recitatisque singulis quae per Nos, Thomam, Dunelmensem, & Ricardum, Norwicensem, Episcopos, Ricardum Dominum de Grey, & alios, tunc Ambassiatores Nobiscum in Negotio memorato, De Mense Augusti, ultimi praeteriti, à, Magnifico & Illustri Principe, Johanne Duce Bituriae, praefati Consanguinei Franciae Commissario, petita fuerunt juxta Tenorem cujusdam Scedulae inde conscriptae, Cujus Tenor sequitur & est Talis, Nos Thomas, Dunelmensis, & Ricardus, Norwicensis, Episcopi, Thomas Comes Saresburiensis, Ricardus Dominus de Grey, Johannes Pelham Miles, Robertus Waterton Armiger, & Henricus Ware in utroque Jure Licentiatus, Serenissimi Principis & Domini Metuendissimi nostri, Henrici Regis Angliae & Franciae Ambassiatores & Nuncii, ad, Illustrissimum Principem, Consanguineum suum Franciae, Cum Potestate sufficienti, de & super Juribus, Haereditatibus, Pecuniarum Summis, & Rebus quibuscumque, praedicto Domino nostro Regi debitis, & per praefatum Consanguineum suum & suos detentis, Ac etiam super Matrimonio, inter praefatum Metuendissimum Dominum nostrum Regem, &, Nobilissimam Dominam, Dominam Katherinam, praefati Consanguinei sui Filiam, contrahendo, Tractandi & finaliter Concludendi, Specialiter destinati, Petivimus, Primo, ab ipso Consanguineo suo Franciae Coronam & Regnum Franciae, cum suis Juribus & Pertinentiis universis, praefato Metuendissimo Domino nostro Regi effectualiter Restitui & Dimitti: Ac subsequenter, post modicum Intervallum, quia Nobis verisimiliter videbatur hujusmodi nostram Petitionem praefati Consanguinei Franciae Commissariis & Deputatis minimè fore acceptam, ideo, pro bono tanti Negotii, & celeriori Expeditione ejusdem, sub certis Protestationibus, ad alia Condescendimus, Protestantes expressè tunc ibidem quòd per aliqua, per Nos aut nostrûm aliquem, communiter aut particulariter, tunc locuta, vel in eodem Tractatu extunc imposterùm dicenda, noluimus nec intendebamus in aliquo Juri praefati Metuendissimi Domini nostri praejudicare, vel à supradicta Petitione recedere, sed Jus ipsius Metuendissimi Domini nostri in omnibus illaesum praeservare, nisi solum & in quantum cum praedicto Consanguineo Franciae vel ejus Commissariis concorditer appunctuaremus, Et quòd hujusmodi per Nos dicta vel dicenda nullum haberent Effectum, sed haberentur pro non dictis, hiis quae in hujusmodi Concordi Appunctua mento expressè continerentur dumtaxat exceptis, Protestantes pro tunc, insuper & expressè, quòd, si praefatus Metuendissimus Dominus noster aliquid de Jure suo & Petitione praedicta diminuere vellet, & minori Parte suorum Jurium conten-
tari, hoc faceret principaliter ad honorem Dei, Ecclesiae Sanctae Stabilitatem, Regnorum Angliae & Franciae Tranquillitatem & Pacem, Effusionem Christiani Sanguinis evitandam, & sinceram Dilectionem inter praefatos Principes & Regna praedicta firmius nutriendam. Quâ Protestatione praemisâ, PETIVIMUS ut saltem Restituerentur praefato Metuendissimo Domino nostro alia Jura, Haereditates, & Dominia, citra Coronam Franciae praedictam sibi pertinentia, & per Partem praefati Consanguinei sui detenta; videlicet, Homagium, Superioritas, & Dominium Ducatûs Normanniae, Homagium, Superioritas, & Dominium Ducatûs Turonensis, ac Comitatûs Andegavensis & de Mayn, Superioritas & Homagium Ducatûs Britaniae, Superioritas & Homagium Comitatûs & Patriae Flandriae, Necnon tota illa Pars Ducatûs Acquitaniae, quam praefatus Consanguineus Franciae, & alii de Parte sua, detinet, seu detinent de praesenti, Omniaque alia Ducatus, Comitatus, Dominia, Civitates, Villae, Castra, Fortalitia, Districtus, Jurisdictiones & Territoria, quae per Tractatum Pacis finalis, inter, bonae Memoriae, Edwardum nuper Regem Angliae, & Johannem tunc Fratrem suum Franciae habitum, praefato Regi Edwardo assignata fuerunt, sibi & Haeredibus suis perpetua remansura, Modis & Formis in Literis ipsorum Principum, super praedicto Tractatu confectis, pleniùs expressatis. Ulteriusque, ne Communis mixtura Rerum & Difficultas Limitum, inter Partes Angliae & Franciae imposterum (quod absit) discordiam generaret, PETIVIMUS Omnia Castra, Villas, Fortalitia, Dominia, Terras, Districtus, & Territoria, inter Aquas de Somma & Graveling constituta, quae praefatus Consanguineus Franciae ibidem tenet de praesenti, Et quòd praefatus Mentuendissimus Dominus noster, & ipsius Haeredes, imperpetuum, habeant & teneant omnia Praemissa pacificè & quietè, ut Vicini, sine aliqua Superioritate vel Resorto, ab Ipso vel Haeredibus suis in eisdem, per praedictum Consanguineum suum Franciae, vel Haeredes suos quomodolibet, vendicandis. Et tandem, Post varios Tractatus, variasque Dimissiones successivè, & variis diebus & temporibus, per Nos Ambassiatores (praedictis protestationibus firmiter inhaerentes) diversasque Oblationes, sub similibus Protestationibus, pro Parte dicti Consanguinei Franciae, interpositis, variis diebus & temporibus, factas, Nos, Ambassiatores praefati, in solis illis, in praefato Tractatu Pacis finalis contentis, finaliter Remansimus & Remanemus. Petimusque omnia & singula, in eodem Tractatu, eidem nuper Regi Edwardo Assignata, Metuendissimo Domino nostro praefato effectualiter liberari, sibi, & Haeredibus suis, sub eisdem Modis & Formis, in eodem Tractatu contentis, imperpetuum Remansura. Secundo, Petimus Nos, Ambassiatores praedicti, Medietatem Comitatûs Provinciae cum Castris & Dominiis de Beaufort & Nogent, praefato Domino nostro Regi Jure haereditario pertinentia, sibi effectualiter liberari. Tectio, Petimus Nos, praefati Ambassiatores, Sex Decies Centum Milia Scutorum (quorum semper duo valeant unum Nobile Anglicanum) quae supradicto nuper Regi Edwardo solvi debuissent, pro Redemptione, recolendae Memoriae, Johannis nuper Fratris sui Franciae (quae a dhuc restant persolvenda) praefato Domino nostro Regi Henrico effectualiter persolvi. Quarto, Nos, Ambassiatores praedicti, Exponimus pro praesenti, prout pluries ante haec tempora per Nos & Alios expositum fuerat, quòd non est Intentionis Domini nostri Regis ducere Filiam alicujus Principis in Uxorem, nisi cum quo posset verisimiliter firmam Amicitiam & Pacem habere perpetuam, Et, quamvis oblata sint Notabilia, non tamen videntur Nobis sufficientia ad introducendum hujusmodi Pacem, & propterea non audemus adhuc effectualiter ingredi Tractatum Matrimonii, Sed, quia, ut speramus, oblationes praedictae debent imposterùm augmentari, aliaque Media induci, ad hujusmodi Pacem finalem. tendentia, & per Partem Franciae desideratum est quòd, in materia dicti Matrimonii, debemus aliquid dicere, Nos (sub Protestatione quòd non intendimus dictam materiam ingredi per Viam Tractatûs) amicabiliter communicandodicimus quòd, propter Eventum illum, expedire videtur scire quae deberent offerri pro Dote supradicto Nobilissimo Domino nostro Regi,
Et videtur Nobis quòd, habitâ Consideratione ad Status Personarum & Onera Matrimonii, non posset honestè minus offerri quam Duo Milliones (videlicet) Vicesies Centum Milia Scutorum, quorum duo semper valeantunum Nobile Anglicanum, Recitatis etiam Responsis & Oblationibus, quae per, praefatum Magnificum Principem, Dominum Ducem ad Petitiones praedictas tunc fiebant, prout hic sequitur. Super quibus Petitionibus & Demandis, Modo & Forma quibus supra, in Scriptis, per dictos Nuncios & Ambassiatores Angliae traditis, Praefatus Dominus meus Dux Bituricensis, per, Serenissimum Potentissimumque Principem, Dominum nostrum, Francorum Regem in hac Parte commissus, Respondet & Responderi fecti per suos, ad haec commissos, modo sequenti, Sub expressa Protestatione quòd, per Responsiones, inferiùs fiendas, Pars Franciae nullatenus sit Ligata vel Obligata, usque in Finem & Conclusionem Tractatûs, nec dicto Domino nostro Regi, suisque Juribus, Confoederatis, Subditis, nec Confoederationibus aliquod valeat Praejudicium generari, Et, ut ipsae Responsiones sint ad honorem Dei, Ecclesiae, & Christianitatis, cum Intentione perveniendi ad Bonum Pacis finalis, Renovamentum Affinitatis, & Approximationem Generis inter Duos Reges & Duo Regna, & sub aliis Protestationibus assuetis & convenientibus, & non alias, Primo, quòd, licet dictus Dominus noster, tam per ipsum, quàm suos Praedecessores, justis Causis, Titulis, & Mediis, Jus habeat in omnibus & singulis Terris, Dominiis, & Haereditagiis, superiùs petitis, in suo Regno existentibus, verumptamen, ob Reverentiam Dei, & ad evitandam Humani Sanguinis Effusionem, aliaque Mala & Inconvenientia Guerrae, erit promptus & inclinatus (sub Potestationibus supradictis) intendere & intendi facere, cum Intentione preveniendi ad bonam Pacem finalem, Affinitatem, & Amicitiam praedictas, dimittere & transportare Parti Angliae Terras quae sequuntur, ultra & cum illis quae ipsa Pars Angliae tenet in Ducatu Aquitaniae, pro eisdem Terris & Dominiis Tenendis (videlicet) in Domanio illud quod est in Domanio, & in Feodo quod est in Feodo, Et, Primo, Patriam Agenensem, in qua sunt Tres Civitates (videlicet) Agenensis, Condomiensis, & Letoriensis, Item, Patriam Basatensem, in qua est Civitas Basatensis, Item, Auxitanensem in Parte. Item, Patriam Petragoricensem, in qua sunt duae Civitates, Petragoricensis, & Sarlatensis. Item, Civitates Lestarensem & Olerensem. Item, Comitatum & Patriam Bigorrae, in quibus est Civitas Termensis. Item, Patriam Xanctonensem, quae est ultra Flumen de Charanta, in qua est Civitas Xanctonensis. Item, Patriam Caturcensem, in qua est Civitas Caturcensis; demptis Monte Albano & omne quòd est inter Flumina de Veron & de Taru. Item, Comitatum Engolismensem, in quo est Civitas Engolismensis. Item, Patriam Ruthenensem, in qua sunt Duae Civitates (videlicet) Ruthenensis & Wabrensis. Quoad Secundum Articulum RESPONDET dictus Dominus meus Dux Bituricensis quòd Terrae Provinciae, per praedictos Nuncios petitae, non sunt de Dominio dicti Domini nostri, nec per ipsum Parti Angliae occupatae neque impeditae, Quoad TERTIUM Articulum, VIDETUR ipsi Domino Duci Bituricensi quòd dictus Dominus noster Rex, pro perveniendo ad bonam Pacem finalem, se valdè extendit in Terris, Dominiis, & Nobilitatibus; quapropter dicta Pars Angliae potest & debet se abstinere aliis Petitionibus pro praesenti. Quoad QUARTUM Articulum, de Affinitate & Matrimonio, de quibus pluries inter Partes extitit prolocutum, & de grandi Petitione, pro parte Angliae factâ Occasione ejusdem Matrimonii, mentionem faciendo, idem Dominus meus Dux Bituricensis RESPONDET quòd, Quamquam Regis Franciae dare consueverunt certam Summam Auri & Argenti Dominabus Filiabus suis in Matrimonio, minorem satis Oblatione sequenti, Nichilominus praefatus Dominus noster Rex, ex Desiderio Pacis & Affinitatis consequendae, ut dictum est, ad opus dicti Matrimonii liberaliùs se extendet quantum suerit Rationis, ea propter fieri fecit Oblationem de Summa Sex Centum Mille Scutorum Auri; Et ulteriùs, si in praemissis aliquid sit supplendum vel augmentandum, praenominatus Dominus meus Dux Bituricensis
firmiter tenet quòd, ut ad Bonum Pacis, Affinitatem, & Amicitiam praedictam possit perveniri, ipse Dominus noster Rex se semper ostendet, pro Parte sua, ad hoc benè dispositum & liberalem, & istud prosequetur idem Dominus meus Dux Bituricensis quantum congruit rationi. Tandem, ut in memoratis Negotiis, propter bonum Pacis, ulterius procederetur, Nos, Thomas, Dunelmensis, & Ricardus Norwicensis, Episcopi, Thomas Comes Dorsetiae Admirallis Angliae, Ricardus Dominus de Grey, Philippus Morgan utriusque Juris Doctor, & Ricardus de Holm Licentiatus in Legibus, Ambassiatores praedicti, à Consiliariis supradictis (sub Protestationibus quibus supra) Petivimus & Petimus quòd omnia & singula; in supradicto Tractatu Pacis finalis, praefato nuper Regi Edwardo assignata, & per praedictum Consanguineum Franciae Modernum & suos detenta & occupata, Metuendissimo Domino nostro Regi effectualiter restituerentur; & quòd tam illa, quàm alia, in praedicto Tractatu Pacis finalis, eidem Edwardo assignata, & per praedictum Dominum nostrum Regem & suos possessa de praesenti, Sibi, & Haeredibus, & Successoribus suis, sub Modis & Formâ, in eodem Tractatu contentis, imperpetuum remanerent. Insuper, quoad Medietatem Comitatûs Provinciae, & Castra & Dominia de Beaufort & de Nogent, & quantum ad Summas Pecuniarum, pro Redemptione supradicti Johannis, nuper Consanguinei Franciae, debitas, Petivimus & Petimus, prout alias fuerat petitum, ut superius est expressum, & licet Praemissa omnia & singula iteratis Vicibus extensiùs petierimus, praefati ta men Consiliarii nostris Petitionibus, ut praemittitur, minimè adquieverunt, nec ulteriùs suam Intentionem, in Materia Juftitiae praelibata, Nobis in aliquo aperire voluerunt, quousque primò cum eis Materiam Affinitatis & Parentelae supradictae ingrederemur, Nos, verò bonum Pacis & dictae Materiae Justitiae Promotionem intimè affectantes, ad Dei Laudem, & Humani Sanguinis Effusionem, vitandum, Condescendimus ad dictam Materiam Parentelae ingrediendam; sperantes quòd Ingressus ipsius Materiae Parentelae esset propinquius medium & magis inductivum ad citius inclinandum dictos Consiliarios, ad uberius offerendum & concludendum in Materia Justitiae supradicta, Et sic, Protestatione praeviâ, quòd non intendebamus in dictâ Materiâ Parentulae concludere, quousque & antequam in dictâ Materiâ Justitiae effectualiter concluderetur, Quâ Protestatione, sic, ut praemittitur, per Nos factâ, & per dictos Consiliarios admissâ, Petivimus Primo, pro Dote praesatae Dominae Katberinae, praefato Metuendissimo Domino nostro Regi in Eventum, favente Domino, matrimonialiter copulandae, Vicesies Centum Milia Scutorum, quorum Duo semper valeant unum Nobile Anglicanum assignari, Et, quia Nobis apparuit quòd Petitio nostra de tanta Summa videbatur praefatis Consiliariis onerosa, Nos Condescendimus petere Quindecies Centum Milia Scutorum, Et demùm, post varias Diminutiones dictae Summae, per Nos factas, & diversas Augmentationes Summae, pro Dote praefatae Inclitissimae Dominae, per Consiliarios Franciae aliàs oblatae, promissas, finaliter Nos (sub Protestatione praedictâ) Petivimus & Petimus, pro Dote praedictâ, Decies Centum Milia Scutorum, quorum Duo, ut praefertur, semper valeant unum Nobile Anglicanum, Et quòd ultra Summam praedictam, dictus Consanguineus Franciae teneatur supradictae Dominae Filiae suae de Vestibus, Paramentis, tam Camerae, quàm aliis Necessariis, Jocalibus, & aliis Ornamentis, Statuti & Honori tam Excellentis Dominae, tanto Regi copulandae, congruentibus, providere, ipsamque Associari & honorificè Duci facere Sumptibus praefati Consanguinei, ad diem & locum inter Nos & dictos Consiliarios concordandos, Praetereà, Considerantes quòd hic diu sine efficaci Expeditione Negotiorum (pro quibus venimus) remansimus, & quòd Tempus Revertendi ad Praesentiam Domini nostri Regis, per ipsum nobis limitatum, jam instat, & etiam ad inducendum dictos Consiliarios ut in dicta Materia Justitiae declararent Mentem suam, Dictam nostram Petitionem, in Materia Justitiae (sub Protestatione qua supra) Modificavimus ut sequitur; videlicet, Quòd, si inter Dominum nostrum Regem & Dominam Katerinam supradictos, matrimonialiter copulatos, procreari contingat Duos Masculos (quod Deus concedat) tunc de superiùs per Nos Petitis, in Materia Justitiae, per ipsum Dominum nostrum Regem, donentur Secun-
do Genito quicquid nuper Reges Angliae habuerunt in Villa de Monstrel supra Mare & Comitatûs de Pontieu, habendum sibi & Haeredibus suis imperpetuùm, modo & formâ in praedicto Tractatu Pacis finalis contentis. In quorum omnium & singulorum Fidem & Testimonium, Nos, Thomas & Ricardus Episcopi, Thomas Comes & Admirallus, Ricardus Dominus de Grey, Philippus & Ricardus, Ambassiatores Angliae supradicti, Sigilla nostra fecimus hiis apponi. Datum Parisius tertio decimo die Mensis Martii, Anno Domini Millesimo, Quadringentesimo, Quarto decimo. Sur les quelles Petitions & Demandes, Baillees par Escript, en la Forme & Maniere que dessus, par les diz Messages d'Angleterre le Roy, nôstre Seigneur, leur a fait Respondre, par ses Commis & Deputez en ceste Partie, en la Maniere qui s'ensuit, Soubz Protestation expresse que, par les Responses, faictes cy apres, la Partie de France ne soit aucunement liee ne Obligee, & ne puisse estre fait aucun Prejudice au Roy, a ses Droiz, a ses Aliez, & Subgiez, ni aux Aliances, jusques en Fin & Conclusion de Traictie, Et soit pour Honneur de Dieu, de l'Eglise, & de la Crestiente, en Entention de venir au Bien de Paix final, Renouvelement d'Affinite & Approximation de Linaige d'entre les Deux Roys & Deux Royaumes, Et soubz les autres Protestations acoustumees & convenables, & non autrement, Premierement, que, Combien que le Roy, nôtre dit Seigneur, ainsi que autres foiz Monsieur le Duc de Berry, comme son Commis en celle Partie, a Dit & Respondit, le Roy, tant par Lui, que par ses Predecesseurs, a Justes, Causes, Tiltres, & Moyens, ait Droit en toutes & chascunes les Terres, Seigneuries, & Heritages dessus Demandees, estans en son Royaume, Neantmoins le Roy, pour Honneur de Dieu, & pour Eschiuer l'Effusion du Sang Humain, & autres Maulx & Inconveniens de Guerre (soubz les Protestations dessusdictes) sera prest & enclin d'entendre & faire entendre a delaisser & transporter a la Partie d'Angleterre, En Entention de venir a bonne Paix final, Affinite, & Amitie dessusdites, Les Terres qui s'ensuivent, oultre & avecques celles que la Partie d'Angleterre Tient en la Duchie de Guienne, pour les Terres & Seigneuries Tenir (c'estassavoir) en Demaine ce qui est en Demaine, & en Fief ce qui est en Fief, Et Premierement, le Paiis d'Agenoys, ou il a Trois Citez (C'stassavoir) Agen. Condon. & Lectorie. Item, le Paiis de Bazadoys, ou est la Cite de Bazadoys. Item, Aux. en Partie. Item, le Paiis de Pierregort, ou sont Deux Citez Pieregnys & Sarlac. Item, les Citez de l'Escaire & de Oleron. Item, la Conte & Paiis de Bigorre, ou est la Cite de Tarbe. Item, le Paiis de Xanctonge, qui est oultre la Riviere de la Charante, ou quel est la Cite de Xainctes. Item, le Paiis de Quercun, ou est la Cite de Caours; Excepte Montanbau & ce qui est entre la Rivieres de Veron & de Tarn. Item, le Conte d'Angolesme, en la quelle est la Cite d'Angolesme. Item, le Paiis de Rovergne, ou quel sont Deux Citez (c'estassavoir) Rodez & Wabre. Item, quant es des Terres de Provence, demandees par les dites Messaigez, le Roy fait Respondre, par ses dites Commis, que icelles Terres ne sont point en la Seigneurie du Roy, ne par Lui occupees ne empeschees a la Partie d'Angleterre. Item, en tant que touche les seize Cens Mille Escuz, que les diz Mesaigers d'Angleterre demandent, & dient Rester de la Raencon du Roy Jehan, le Roy a fait fere Response, par ses diz Commis & Deputez, que il lui semble que, pour venir a bonne Paix final, il s'Eslargist grandement de Terres, Seigneuries, & Noblesses; par quoy la Partie d'Angleterre se doit & puet bien depparter de ycelles Demandes faire. Item, au Regart de l'Affinite & Mariage, dont pluseurs Foiz a este Parle entre les Parties, & de la Demande, faicte par la Partie d'Angleterre pour Occasion du dit Mariage, le Roy a fait Respondre, par ses diz Commis, que, Combien que les Roys de France aient acoustume donner certaine Somme d'Or & d'Argent a mes Dames leurs Filles, Moindre Beaucop de la Somme de vi Cent. Mille Escuz, la quelle mon dit Seigneur le Duc de Barry, come Commis dessusdit, a autres foiz & d'en fait
ouvrir aux Messaiges d'Angleterre, envoyez ou Moys d'Aoust derrenierement passe, Tòutesvoiez le Roy, pour desir qu'il a de venir a bonne Paix final, Affinite, & Amitie avec son Cousin d'Angleterre, & aussi pour l'Amour de Renouvellement de Parente, se Eslargira, pour le Bien & Honneur du dite Mariage, jusques a la Somme de viii Cent. Mille Escuz; &, oultre ce, Vestira & Envoyellera Madame sa Fille, la fera a compaignier & mener hónnorablement, ainsi que a son Estat appartient, jusques au Lieu dont les Parties seront d'Acort. Et, en oultre, pour ce que les dites Massaigez d'Angleterre, oyes le Responses dessusdites, mesmement au Regart de la dicte voye de Justice, affermoient qu'ilz n'avoient mie en Commandement de leur Seigneur de plus longuement demeurer en France, pour ceste Fois, ne d'eulx autrement diminuer ou restraindre de leurs Petitions & Demandes quant a la dicte voye, veu que sur ycelle, ainsi qu'ilz disoient, ne leur estoit Point faicte de notable Augmentation, comme leur Seigneur esperoit, & que par ce n'avoient pas Puissance en ce cas de Conclurre en l'une Matiere ne en l'autre, Le Roy nôtre Seigneur, pour soy tousjours mettre en son devoir, & querir, en quanque il povira, la dicte Paix, a Entention, au plaisir de Dieu, d'Envoier bien brief ses Messaiges solennelz devers son Cousin d'Angleterre, tant pour Lui parler plus plainement de la dicte Voye de Justice, comme de l'Affinite & Mariage dessusdite, & lui dire & faire assavoir aucunes Notables & Especiales Choses touchans le bien & conduisement des Matieres dessusdictes. Ces Choses ont est Escriptes a Paris le xiv. Jour de Mars, l'An M. CCCC.& XIV. dessusdit. Et y a le Roy fait mettre son Seel. Nosigitur Henricus, Archiepiscopus praedictus, attendentes Supplicationem dicti Domini nostri Regis Consonam sore Juri & Rationi, praedictas Literas, in Notarii & Testium subscriptorum Praesentia, Inspeximus, Palpavimus, & Examinari fecimus, Et quia dictas Literas non rasas, non abolitas, non cancellatas, set omni Vitio in Scripturis carentes, invenimus, Ne dicto Domino Regi, propter Causas & Casus praedictos, aut aliquem eorum, dictarum Literarum Originalium Exhibitionis Copia in posterum auferatur, Ad omenem Juris effectum, qui exinde sequi poterit, nostris Auctoritate & Decreto, Publicavimus & Publicamus Literas antedictas, Ipsasque per Magistrum Johannem Honyngham, Notarium Publicum subscriptum, Transumi, Transcribi, & in Formam Publicam Redigi, ejusque Signo & Subscripsione solitis signari fecimus & exemplari. Cui quidem Transumpto, in Formam publicam sic redacto, sicut Literis Originalibus antedictis, tam in Judicio, quàm extra, plenam Fidem fore adhibendam inposterum, quantum in nobis est, & de Jure possumus, Decrevimus & Decernimus ubilibet in Agendis. Acta sunt haec, prout suprascribuntur & recitantur, sub Anno, Indictione, Mense, Die, & Loco praedictis; Praesentibus, Nobilibus Viris, Domino Rogero Leche Milite, Hugone Mortimer Scutifero, Magistro Philippo Morgan utriusque Juris Doctore, Et aliis pluribus Testibus, Ad praemissa Vocatis specialiter & Rogatis, Quae omnia & singula Praemissa, taliter, ut praefertur, nostrâ Auctoritate transumpta & publicata, & in Scriptis redacta, per praefatum Magistrum Johannem Notarium subscriptum transcribi & exemplari, ut praemittitur, ac nostri Sigilli appensione fecimus communiri, in Fidem & Testimonium omnium & singulorum Praemissorum. Et ego Johannes Honyngham, Clericus Eboracensis, Publicus Auctoritate Apostolicâ Notarius, dictarum Literarum Exhibitioni, Inspectioni, Examinationi, Publicationi, ac caeteris omnibus & singulis, dum sic, ut praemittitur, sub Anno Domini, Indictione, Anno à Coronatione, Mense, Die, & Loco praedictis, per praefatos, Serenissimum Principem, Dominum nostrum Regem, &, Reverendissimum Patrem & Dominum, Henricum Cantuariensem Archiepiscopum, & coram, coagerentur & fiernt, unà cum praenominatis Testibus, praesens personaliter interfui, eaque sic fieri vidi & audivi, ac, aliunde occupatus, per alium scribi feci;
Et quia, factâ Collatione fideli de praedictis Literis Originalibus unà cum earum Transumpto, ea in omnibus concordare inveni, nil addito vel mutato quod Facti Substantiam immutet vel variet Intellectum, idcirco, de Mandato, dicti Reverendissimi Patris Archiepiscopi Cantuariensis, hoc praesens Publicum Instrumentum exindè confeci, & in hanc Publicam Formam redegi, ac Signo & Nomine meis consuetis, unà cum Appensione Sigilli ejusdem Reverendissimi. Patris Archiepiscopi signavi, & me subscripsi Rogatus & Requisitus, in Fidem & Testimonium omnium Praemissorum. |