Cecil Papers: November 1581

Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582. Originally published by Her Majesty's Stationery Office, London, 1888.

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'Cecil Papers: November 1581', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582( London, 1888), British History Online https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol2/pp440-443 [accessed 16 November 2024].

'Cecil Papers: November 1581', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582( London, 1888), British History Online, accessed November 16, 2024, https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol2/pp440-443.

"Cecil Papers: November 1581". Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582. (London, 1888), , British History Online. Web. 16 November 2024. https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol2/pp440-443.

November 1581

1071. Réau to Du Bex.
1581, Nov. 2. “Monsieur, j'ay sceu l'occasion que vous avez de contentement pour l'heureux succez de v[ost]re voyage, dont je partage aultant qu'homme que vous scauriez penser. Mais vous nous avez laissé bien en peine de ne nous advertir poinct de v[ost]re embarquement : le Roy n'en ha (sic) rien sçeu non plus. Je ne me veulx annuyer à vous dire des nouvelles; ce seroit reditte, car Mr de Marchaumont vous en dira ce qu'il en sçait, par les lettres que je luy escrips. Seullement vous veux je prier dounner ung pacquet que je vous envoye, & en distribuer les lettres. Il y en ha pour son alt[esse]; c'est des capitaines Tourris et Seguiers, qui ont commandement d'attendre en ceste ville de ces nouvelles, & n'en ont guères de moyen. Obligez ces gentilz hommes & moy d'en parler à Monseigneur, & de leur faire faire responce par la première commodité. J'ay plus pratiqué tout le monde & ne les y fault penser sans qu'ilz soient recherchéz. Quand mon frère revint, Monseigneur me manda de bourse que j'eusse à luy pratiquer le plus de serviteur que je pourroys pour son premier exploict. J'en ay parlé à quelques ungs. Entre aultres, le filz du Vicomte d'Aubigère, les sieurs de Froze, de Champnymault, & de Fourronne, se pourroient débaucher. Mais il fault sçavoir pour quant, & que son alt[esse] leur escrive, comme aussi à Mr de Beauvais-Nanges, encores que l'on le recherche dapp~t. Son oncle ne ha dict que s'il estoit recherché de bonne façon, il pensoit qu'il l'iroit trouver. Il y ha aussi le sieur de la Liegue de Umauz, qui ha espousé la veufve du sieur Rommain, qui me ha escript ces jours derniers avec beaucoup d'affection pour servir son alt[esse], selon que çy devant. Je les avoys recherchés, s'il semble à son alt [esse] leur escrire. S'il estoit possible, il fauldroit que ce fut de la main, et mesmes avon quelque blanc signez, pour remplir selon l'occurrence. Je vous supplie d'en dire ung mot, & m'en resouldre au premier jour. Si myeulx Mr de Marchaumont ne peust plus à propos, que ce soit luy, s'il en veult prendre la peine. Je luy avois aussi parlé de Mr Dezez, que je m'asseure s'esblanslera. Luy & le sieur de Beauvais-Nanges seroit assez de subject pour vous faire donner ung voiage vers eux, si avez envie de venir deçà ung tour, comme mon frère m'en ha dict quelque chose. Il y ha aussi icy le Vicomte de Renty, qui est ung peu débauché. Le sieur de Rosne, que j'ay veu, ne me semble du tout désespéré, s'il est recherché. Quand à Mr le Marquis d'Elbœuf, je l'ay veu, & l'ay trouvé fort ferme. Il n'y aura poinct de mal que Mr Marcbaulmont die le contenu çydessus à son alt[esse], s'il en daigne prendre la peine. J'escrips à Mr de Quincé pour ung chiffre & pour une lettre au controlleur des postes, à ce qu'il face tenir mes pacquetz seurement, s'il vous semble, Monsieur, de luy ramanteneoir. Je vous baise bien humblement les mains, et prie Dieu, Monsieur, vous donner très-heureuee vie. à Paris, ce ije novembre, Par (sic).
“Je ne vous escrips poinct de Mr de Faronville, présent porteur, car je sçay qu'il vous est assez recommandé. Croyez que j'ay faict ce que j'ay peu pour le delivrer de ce voiage.”
“Monsieur, j'ay oublié de vous prier de dire à Mr de Quincé qu'il n'oublie pas de me faire responce touchant mande dont je luy ay escript par Mr de Marchaumont.”
Addressed :—“A Monsieur, Monsieur du Bez, gentilhomme ordinaire de la chambre de Monseigneur.”
Endorsed :—“1581.”
1 p.
1072. Arnault to De Marchaumont.
1581, Nov. 5. “Monsieur, me trouvant hier au logis de Madame de Mauvissière, j'euz le bien d'y voir Monsieur de Réaux, et encores que je ne le conneusse point, touttesfoys me resouvenant le vous avoir ouy souvent nommer, et sçachant qu'il est ung de voz amys, je le salué et luy fis offre de mon petit service. Il me dist lors qu'il avoit des lettres de vous pour moy, et me bailla celles qu'il vous a pleu m'escrire le xxe du passé, desquelles je vous mercye bien humblement, et de la bonne souvenance qu'il vous plaist avoir de moy, ayant beaucoup de regret de ce que je ne puis me revancher de tant courtoysyes que j'ay reçeues de vous par quelque bon service, vous asseurant qu'il ne s'en offrira jamays occasion que je ne m'y employe de très-bon cœur, et avec aultant d'affection que voz faveurs m'y obligent. Je laisseray ce propoz, Monsieur, pour vous dire que j'attends le retour de Madame de Marchaumont en ceste ville, pour espier les occasions de luy pouvoir fere quelque service, et ne faudray d'envoyer présentement advertir Monsieur de Réaux du partement de ce porteur, affin que, s'il a quelque chose pour vous, il le vous envoye par luy, car il est homme seur, et serviteur de Monsieur le Comte de Northomberland vostre bon amy, auquel j'envoye par ceste commodité ung tableau que je luy avoys promis. Nous avons sçeu seullement hier l'embarquement de Monseigneur, dont a apporté les nouvelles Tancred, chevaucheur d'escurye du Roy, mays nul n'a encores apporté asseurées nouvelles que son Altesse soit abbordée en Angleterre, dont on parle diversement. J'espère touttes foys qu'avec l'ayde de Dieu il y sera arrivé à bon port, car on dict que le soir qu'il s'embarqua et toutte la nuict il y eut force feuz à la coste d'Angleterre, qui pourront avoir servi de guide au pilotte, si tant est qu'il ait couru fortune, comme l'on dict. Le Roy s'est aller pourmener à Olynville, et en quelques maisons d'icy, au tour, tellement que pour son absence, il n'y a pas grandes nouvelles en ceste ville, qui sera cause que pour ceste foys, je ne vous en diray autre chose, mays seullement vous supplyray me tenir en voz bonnes graces, ausquelles après m'estre bien humblement recommandé, je prieray Dieu, &c.—De Paris, ce ve jour de Novembre, 1581.
“Je n'ay failly de communiquer à Madame de Mauvissière l'endroit de vostre lettre qui faisoit mention d'elle, et luy ay présenté voz recommandations, qu'elle a eues fort agréables, m'ayant chargé de vous saluer des siennes bien affectueuses.”
Seals. 2 pp.
1073. Girard to Du Bex.
1581, Nov. 8. Has received his letter. Regrets that he cannot see him, and that he has been unable to do so, since Du Bex's departure with De Marchaumont. Neither has he seen M. d'Elbœuf, who, he hears, went with Du Bex, and to whom he has written, but without receiving an answer. Will write to-day to M. De Marchaumont, to whom he commends himself.—From Du Bex's house at Paris, 8 Nov. 1581.
French. 1 p.
1074. De Barron to De Marchaumont.
1581, Nov. 11. When His Highness [the Duke of Anjou] was at Alençon the previous summer, he granted the writer the sum of 20 crowns a month for the expenses incurred by him each year in making the musters of the garrisons in his Highness' duchy. M. de Quincé signed the authority for this, but the treasurers of the extraordinary war expenses make a difficulty of paying him in virtue thereof. Begs De Marchaumont to do all he can for him, when his Highness pays the garrisons tor the next year : or, if that is not done whilst his Highness is in England, to beg M. de Quincé to remember him. Knows his recommendation will do much. Is writing to M. de Quincé, and sending him the copy of the authority. This obligation will be added to many others by which he is bound to De Marchaumont, and for acknowledgment of which he will not fail to do all he can.—From De Marchaumont's house at Paris, 11 Nov.
Endorsed :—“1581.”
French. 1 p.
1075. La Rochepot to De Marchaumont.
1581, Nov. 14 “Monsieur, je vous tiens chargé de tant d'affaires, que je doubte que vous puissiez prendre le loisir de lire ma lettre, que je feray pour ceste cause la plus courte que je pourray, n'ayant aussy nouvelles digne de vous. Bref, c'est pour vous dire, mon foutu Comte, que je suis plus à ton service qu'homme de France. Je le feray paroistre en quelque bonne occasion, quand il vous plaira; et vous souvienne de m'aimer tousjours, et ne perdez cette humeur pour les douces persuations que vous pourriez ouir de Monsieur de Fervaques, ou aultre, qui ne m'aimeroit pas; c'est trop cause. Adieu, mon pauvre fouttu. Je te prie, mandes moy de tes nouvelles par cet honneste homme, qui t'en dira des nostres bien amplement.—A Brimeulx, ce xiiije Nobre, 1581, Je suis ton valet, La Rochepot.”
1 p.
1076. [Madame de Marchaumont] to Du Bex.
1581, [Nov.?] 18. “J'ay reseu des lettres de mes amours. Tenes ma bourse preste; je la veus grande pour mestre mon onmaygie. Je sçay qui ne peult rien vesnir de vous que très-beau, qui me gardera vous en dire davamtaygie; envoyent umg laquais, je vous en advertyray. L'on se plims fort de n'avoir poims de vos novelles. Souvenes vous de vcs amis, que l'amour ne perde du tout la courte mesmoyre qu'en aves. A haste, de vostre mayson de Couramse, ce xviije.”
Signed :—“[symbol].”
Endorsed :—“1581.”
1 p.
1077. Madame de Marchaumont to Du Bex.
1581, [Nov.?] 22. “Vous aves jà veu comme je suis la plus pareseuse. Après avoir bien atemdu, j'ay reseu nouvelles de Boslomgnie [Boulogne], et depuis, qui m'ont esté plus agréables, de Casdei (sic), qui m'asure estes arivés à bon port, ayant heu le ven for grasieus. Je loue Dieu, comtynuens mes prières pour le retour; pamdent je vous suplie que mon mari ne m'eslomgnie de ses bonnes grasses. Vous l'asureres comme j'ay despéché à Momsieur de Rimfleville, ayant trové Le May, qui s'en asloict, qui m'a promis luy fayre imcostynent tesnir. Aussy j'ay escrit trois mos à Marseil, pour luy pryer présenter à son Altesse selle qu'il luy escrit et luy mamde le jour qu'ettes arivés. Je ne sçavois à qui l'adrese, aussy que seluy qui va est des siens. J'ay esté cheps vous : tout se porte bien, et disent n'avoir besoimg de rien. J'avois astemdu à baillier l'argen au maître d'ostel jusques à une heure avent partir, afim qu'il un moyen le baillier aslieurs; et avois tout payé jusques à sette heure, jusques à v.s., afim qu'il n'y fist breschie, n'estent rien deu au patysier, aumoims par moy. Il fault passer se voyage le mieulx qui se poura; se me sera beaucoupt de plésir d'entemdre vostre réseptyon; se qu'astemdent je finyray la présente par mes bien affectyonnées recommandations, pryant Dieu vous comserver.—Se xxije.
“Vostre amy me visite, mais s'est sens parler de rien. Il fault astendre le retour pamdent sette resouvenense vous fasse estre saygie. Mes recommandations à toutte l'asistanse, vous recommemdent Le Chevaillier.”
Signed :—“[symbol].”
Endorsed :—“1581.”
pp.
1078. Lord Deputy Grey to Lord Burghley.
1581, Nov. 28. Recommending the bearer, Sir Nicholas Malby, for his services in Ireland. Asks that Anthony Lawe's pension may be continued and paid in England.—Dublin, 28 November 1581.
1 p.