Cecil Papers: October 1581

Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582. Originally published by Her Majesty's Stationery Office, London, 1888.

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'Cecil Papers: October 1581', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582( London, 1888), British History Online https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol2/pp431-439 [accessed 16 November 2024].

'Cecil Papers: October 1581', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582( London, 1888), British History Online, accessed November 16, 2024, https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol2/pp431-439.

"Cecil Papers: October 1581". Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582. (London, 1888), , British History Online. Web. 16 November 2024. https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol2/pp431-439.

October 1581

1053. [Madame de Marchaumont] to Du Bex.
[1581] Oct. 2. “J'ay esté très haysse d'entemdre de vos novelles, qui ne m'aspresgnie point, si aves reseu de mes lettres; sy seroygie [serais je] marye qu'il fussent perdues. Jusques à mintenent, il y a tent heu de disfilcutés sur le pasaygie de se prainse, que je ne m'en donneray plus de joye à tort que je ne scachie pour sertin les vens luy avoir esté sy favaurables que sa mestresse est du comtemtement de sa veue. Pour son vaslet, je crains que le trop de plésir le fasse malade. En la propsision que me faicttes, il est bien malayse que j'an puisse dire mon opinyon par escrit, et ne sçachant le cours du marche. Il y mesrite en se faict umg peu de discours, afim en pemsent à umg desim garder de desmorer entre deus selle, le cu au terre. Je ne treuve pas que sette charge se peult fayre à l'avenir sens soupeson des deus partis, et samble que seroict vousloir tropt eslomgnier son servyteur. Je crois que seus qui en ont faict l'ouverture cringnie que sa présamse nuysse à leurs asfayres. Tout sela despen de la voslomgté de seluy qu'il peult, et cosgnois que vault umg home de bien pour le récompense selon son méryte. Monsr de Lagie a promesse et brevet pour entrer en la plasse de seluy qui est. comme se pouroict se fayre sens ofenser son amy. Pour mon partyculyer, tout se qui sera de la voslomté de mes amours, avec l'acroisement de son hosneur, je le troveray bon, et umg peu de cosmodité pour ne point coury après son esten. Je suis sy lasse de se mestye là, que y ayant pasé ma jeunesse, je serois bien ayse sur la fim de mes jour estre en repos. Voylà que s'est que d'estre viellie. Ors, vous y conduyres domq pour vos amis selon que voyes les asfayres disposées, et sy troves apropos de parler à mon mary de se que desus vostre voslomté soict fayte. Pour parler finanse, l'espéranse que l'on vous fera ryche et payera l'on unne partye du voyage, me fera atemdre vos premyère, avent que vous envoyer argen. Selom isele vous en aures Beaumont, et nostre dame de recouvranse n'ayant ryen faict avec Le May, j'escryray pour s'emquérir d'unne cosmodité estent isy au bou du monde, et dont ne puis ryen aspramdre. Toutefois, je ne fais estat de déloger, que lors que je sçauray que l'on quitera l'Amgleterre. Vous estes tropt empéchie pour la vous fayre lomgue. Tent de faveurs de l'ombre des dieux ne vous fase oublyer vos amis, vous présentant tout humble salut, avec prière à Dieu, Monsieur, qu'il vous doint se que désyres.—De Couramse, le ije Octobre.
“Je ne vous parle point de la myserre du monde. La mesmoyre en desplaict à tous les amis de la mayson. S'il eust cru leurs conseil, il seroict moyne. Pour mon partyculier, je n'ay pardu la souvenense, et vousdrois pouvoir pour se regart avoir beu du fleuve d'oubly.”
Signed :—“[symbol]”
2 pp.
1054. Thomas Nicholas to Lord Burghley.
1581, Oct. 10. When he took the translation of this little book in hand, he presumed to dedicate the same to the Countess Burghley's daughter, and wrote his wrong to her. But she refuseth his poor service, and therefore beseeches Burghley to accept it. Has been long sued in the Admiralty Court, and now, when he is about to come to trial, the device is made that he should not come abroad with his keeper, as he was wont to do whilst Secretary Wilson lived. Implores Burghley's favour therein.—From the Marshalsea, 10 October 1581.
1 p.
1055. Sir Philip Sidney to Lord Burghley.
1581, Oct. 10. Her Majesty at his taking his leave said she would take some order for him. She seemed then to like better of some present manner of relief than the expecting the office. Truly, so does he too; but being wholly out of comfort, rather chose to have some token, that his friends might see he had not utterly lost his time. His suit is for £100 a year in impropriations.—London, 10 October 1581.
Holograph. 2 pp. [Murdin, p. 364. In extenso.]
1056. Lord Deputy Grey to Lord Burghley.
1581, Oct. 10. The report of the broken state of Munster drew him hither with the more expedition. The want of a commander has been the occasion of great slackness of service. John Zouche is now with one voice elected chief Colonel and Director. Marvels at the great slackness in sending victuals. The discontent of the towns, when the soldiers lie upon their cess, breeds quarrel and division, and can hardly be done without offence of the better sort and the famine and consuming of the poorer sort, upon whom the soldiers are for the most part placed. Only about sixty had appeared upon the proclamation, and those for the most part impotent. His camp was placed in the rebels' fastness and every day “roads and journeys” were made upon them, wherein some rebels had been slain, though not men of name. Proceeds towards the county of Limerick.—Cork, 10 October 1581.
Signed.
pp. [Murdin, pp. 363–364. In extenso.]
1057. Gardet to De Marchaumont.
1581, Oct. 13. “Monseigneur, il y a quelque quinze jours ou trois sepmaines que je suis venu en ce lieu, tout pour faire fere mes vendanges que reçevoir mes sensives, actendant que la chambre des comptes à Tours s'ouvre pour aller fere vériffier tous les acquictz. Ce que j'espère faire, encores que despuis huict jours je sois tombé malade d'une fiebvre double tierce, qui me tormente fort. Mais je commance à la vaincre par diette et bon régime, et pense que je ne l'auroy pas long temps pour hostesse. Toutes choses sont fort paisibles en ce pais, sinon que l'on murmure que l'on est sur les poinctz de retourner en Flandres. Ce sont toutes les nouvelles que je puis aprendre icy, et n'aiant de quoy la vous fere plus longue, en actendant voz commandemens, lesquelz je seray toute ma vie prest d'acomplir, Je prieray Dieu, Monseigneur, qu'il vous doinct en très-bonne santé très longue et heureuse vie.—De vostre maison de Grobertin, le xiij jour d'Octobre 1581.”
Addressed :—“A Monseigneur, Monseigneur de Marchaumont et de Courances, comte de Beaumont.”
1 p.
1058. Customs.
1581, Oct. 13. Touching the seizure of seventeen barrels of tallow found in a small hoy lying at Smart's Quay in London.
Endorsed :—“13 October 1581.—Mr. Fanshawe's opinion.”
1 p.
1059. John Wilkins, Vicar of Sidmouth, Devon, to Lord Burghley.
1581, October 14. Petitions on behalf of himself and the inhabitants of Sidmouth to be discharged payment of the tenth, subsidy and fifteenth, granted to her Majesty at the late Parliament, from which they claim exemption “by ancient charter of her Majesty's progenitors.” They have been driven for saving their goods from sale to enter into bonds to the Collector, which they now stand in hazard to forfeit. Formerly, when they have exhibited petitions for their discharge, they have been ordered to repair to Burghley for relief.
Unsigned.
Endorsed :—“14 Octr 1581.”
1 p.
1060. [Madame de Marchaumont] to Du Bex.
1581, Oct. 22. “Se sera pour vous acuser de la réseptyon des vostres, à qui je n'ay peu respomdre pour ne sçavoir en quel lieu elles vous troverois. Je crois que mimtenant sçaves le chemain du pasaygie de la mer ou je désirerois que seroysies de guisde au me. Je me le suis austres fois promis, mimtenent je ne sçay plus qu'en panser. Quant aures du loysir, faicttes part de vos nouvelles à vos amis, quelle espéranse je puis resepvoir de voir mon mary. Je ne vous mamderay des nouvelles du monde, en estent du tout ors. Mon exersyse est de fayre préparer des trous pour plamter, quant la pluye aura umg peu umecté la terre, qui est à la véryté sy sèche, que n'y a pas grant humeur. Voylà le plésir que la sayson donne à sette vie rustyque. Il en aryvera quelque austre. qui me donnera austre suget. Je suis comtemte en se qu'il plest à Dieu, quant je panseray avoir part aus bonnes grasses de mes amours et amis. Je ne vous parle point finanse. Je crois que se primse aura pityé de son valet. Le May n'a point asquité les asygnatyons : je luy vois resmestre en mesmoyre. Jasque a aquité se qu'avyes mamdé. J'ay envoyé hier cheps vous; tout s'y porte bien Vostre fermyère est la seulle qui a tout semé; elle dist qu'elle vous fera de l'argen au premyer jour. Se porteur est tropt sufisant pour vous en dire daventagie; à luy le desmeurent. Pryant Dieu vous comserver ses grasses, et moy aus vostres.—De vostre mayson de Couramse, se xxije Octobre.”
“Je vous prye que je sçachie sy sette primsesse a heu mes lettres, sy luy ont esté agréable et Monsieur de Vualsimgem [Walsingham].”
Signed :—“[symbol].”
Endorsed :—“1581.”
2 pp.
1061. Denentville [?] to de Marchaumont.
1581, Oct. 22 “Monsieur, je vous eseripts ce mot non comme courtisan, car il y a plus d'un moys que j'en ay quicté le mestier, mais comme celuy qui jouist de la liberté & douceur des champs, & n'a penssement qui l'aflige que celuy qu'il reçoipt de l'aprehenssion que luy donne le terme trop brief de son retour. Je ne m'arresteray, doncques, à vous parler des affaires d'estat, du regret qu'ont voz amys de vostre longue absence, puis qu'elle ne doibt esclore l'accomplissement du mariage que tant de gens de bien ont plus désiré qu'espéré. Je ne vous entretiendray pareillement de la conqueste des Pais Bas, du secours que l'on propose de donner au Roy Don Anthonio, des négotiations mises en jeu, ainsi que l'on dict, de la part des Espagnols, qui me seront éternellement très-suspectes, des magnificence de la court, ny de tout ce qui regarde & concerne les affaires du monde. Je vous diray tant seullement que j'ay veu à Fleury Madame de Marchaumont & le Cappitaine Marc Antoine, qui se portent très-bien, & souhaittent encores davantage vostre brief & heureuse retour; que nous avons perdu nostre argent au demy jeu de paume de Fleury, & que je commance à remuer mesuage en ce désert, affin de dresser bien beau promenoir pour vous & pour mes amys, quant ils me feront le bien que de m'y venir veoir : & que je comble non de mon aise, mais de son contraire, que je suis condamné retourner dès demain à l'escole, faire pénitence du bon temps que j'ay passé en ces quartiers. Ce fera que je vous y fuis, comme partout ailleurs, de pareille affection, que je prie Dieu, Monsieur, qu'il vous conserve en parfaite santé, & me faire de humble à vostre bonne grace.—De Villeroy, ce xxije jour de Octobre, 1581.”
Addressed :—“A Monsieur, Monsieur de Marchaumont, Chambellan de Monseigneur, frère du Roy.”
Seals, 2 pp.
1062. Le Prevost to Du Bex.
1581, Oct. 23. “Monsieur, j'ay reçeu celle qu'il vous a pleu m'escrire depuis vostre partement, à laquelle ja longtemps ce que je vous eusse faict responce, n'eust esté ungue malladie de fièvre, laquelle m'a teint en telle sorte, qu'elle ne m'a donné loisir de m'occupper en ce qui plus m'estoit agréable, qui estoit de vous fere part des nouvelles de dessa. J'ay faict ce que désiriez par la vostre, mais je suis infiniment marry de la fortune qui est arrivée depuis vostre partement. J'allois souvant au petit monde pour fere en sorte que je vous peusse envoyer les estuiz que demandiez, mais la mort, ennemye et envieuse de noz aysez, n'a vouleu permettre que ce pauvre homme me les ayt peu rendre, ains l'a saisy de telle fason, qu'il est mort de peste, tellement que pour ce regart, il ne s'y fault plus attandre. Les nouvelles sont finies, qui estoint toute ses magnifisances. Il y en a eu de mal parties. Le bruict court de dessa que vostre retour ne peult estre de long temps, tellement que j'ay reçeu nouvelle des voisins de Courance, que disent Madame de Marchaumont s'atrister fort. Voz amis n'en sont moins marris, et vouderoint fort vostre retour, lequel vous pouroit estre plus heureux que l'attante de vostre séjour. Nous avons perdu ung de noz parens et amys, Monsieur de Longueil, de la grand chambre, lequel est mort dès le xxijme de ce moys d'Octobre. Je vous baise les mains, me racommandant humblement à voz bonnes grâces. Je prie le Créateur, Monsieur, qu'il vous maintienne en sancte, bonne, et longue vie.—De Paris, ce xxiijme jour d'Octobre, 1581.”
1 p.
1063. Saint Martin to De Marchaumont.
[1581 ?] Oct. 24. Is always glad of an opportunity of writing to him. His continued desire to do him service. De Marchaumont is to rely on his devotion.—St. Martin, 24 Oct.
French. 1 p.
1064. Girard to De Marchaumont.
1581, Oct. 25. “Monsieur, vous me faictes bien congnoistre par la souvenance qu'il vous plaist avoir du moindre de voz serviteurs, parmy tant de grandes occuppations et grandes négotiations que vous avez avec la première princesse du monde, que vous ne voulez pas que je me deslye jamais des obligations que vous avez sur moy. Mais croyez, s'il vous plaist, Monsieur, que quand elles seroient beaucoup moindres, je ne l'erroys à faire cession pour me veoir trop avant engaigé, sans espérance d'avoir jamais moyen de vous pouvoir faire tant de service que je désire, et pour suppléer à mon deffaut pendant vostre séjour au pays de Guildinaye, ma maistresse; et moy de despit de nous veoir si longuement absens de vostre présence, (que nous honnorons sur tous noz bons sieurs, parens, et amys), nous avons employé nostre temps à labourer une si bonne terre que nous vous promettons qu'au bout de neuf moys, six jours, six heures, et six mynuttes, elle vous produyra ung serviteur pour Monsieur de Courances : et si je comptois sans mon hoste, comme (au préjudice de Madame de Marchaumont) vous avez jusques icy faict en vostre séjour de dellà, et que nostre production se trouvast double soubz la queue, Madamoiselle de Marchaumont nous fera cest honneur de l'accepter pour sa servante. Prenez, Monsieur, s'il vous plaist, de bien près garde à voz affaires, car l'on vous tient sy vaillant et de si bonne volunté, qu'au séjour que vous avez faict pardellà, vous y avez peu forger quelque gentil guilledyn, puysque, comme l'on a icy de bons adviz, il s'y trouve de belles et braves guilledynes. Il est vray qu'ayaus l'amble franc et doux, cela vous aura tenu en allayne. Retournez donc, Monsieur, le plus promptement que vous pourrez, affin qu'après tant de peynes et de maladyes, nous allions resveiller Monsieur de Fleury. Ce jourdhuy seullement, depuis les révolutions de la court, est arrivé en ceste ville Monsieur de Villeroy, lequel je faiz estat de veoir dans vingtquatre heures, pour sçavoir de luy sy ce changement fera advancer le voiage de Suisse dudit sieur de Fleury, comme l'on m'a dit qu'il fera, et ceste seulle considération m'a, par commandement de mondit sieur de Villeroy, faict demeurer en l'estat où je suys. Vous ne scauriez croyre, Monsieur, comme les grandeurs de Monsieur de Joyeuse sont grandes, et de son frère Jumeau, et comme la faveur de M. [?] s'est esvanouye en ung moment. Monsieur de Montmorency s'est aussi sur ces révolutions trouvé beaucoup calompnye. Mais je croy que nous sommes au bout de noz malheurs, et pouvez croyre que je me suys trouvé beaucoup en peyne pour soustenir tant de charitez, qui luy ont esté prestées; le tout pour le désir qu'on avoit d'accommoder et establir ung personnage par l'inconmodité et ruyne d'un autre. Enfin, mondit sieur de Montmorency s'est résolu, par le conseil qui luy a esté donné, d'envoyer au Roy une lettre, toute escritte et signée de sa main, par laquelle, avec la permission de sa Ma, il donne ung démenty à celluy ou ceulx qui luy ont presté telles charitez, et cela faict, il servira, comme il a faict, bien fidellement le Roy, et se mettra à couvert du mauvais temps, qui peut estre ne durera toujours. Je me prometz, Monsieur, que vous me ferez cest honneur que de favoriser ma maistresse et son serviteur & vostre de vostre bonne grace, et de croyre qu'il n'y a personne en ce monde à qui je désire plus fere de service qu'à vous. Monsieur, je supplye le Créateur vous donner en très-parfaicte santé ung fort prompt retour par deça.—De vostre maison à Paris, ce xxve jour d'Octobre, 1581.”
Addressed :—“A Monsieur, Monsieur de Marchaumont, Coner, Chambellan de Monseigneur, et son ambassadeur en Angleterre.”
2 pp.
1065. Jehan Le Marchant to Du Bex.
1581, Oct. 26. “Monsieur, suivant se que m'aves escript, Jehan Munier a faict comte avec le maistre de l'escu de Calais pour Monsieur de Pont, et faict arrester & signer le comte par Joigny, comme Jehan Munier vous fera veoir, estant en Engleterre avec la promesse qu'il portera pour retirer les bagues dudict seigneur de Pont. Il passe avec (sic) pour nous accompagner à conduire l'argent que nous avons empaqueté dans quatre pagniers là ou au dessus nous avons mis de fromages, que nous dirons estre à Monsieur de Marchaumont pour fere présens à quelques dammes de la court, qu'il en fera perdre toute cognoissance. Sy tost que le vent sera bon nous ne ferons faulte de passer, & plus diligemment que nous pourons, & estant à Douvre nous prenderons ung charoy pour aller droict à la court. Le postillon ariva hier à cinq heures du soir, & n'ust aulcun moien seullement de veoir voz lettres pour le renvoier & sortir tout nostre cas perçu que la porte se fremoit, & aussy que le vent estoit asses bon pour passer. Mais, à l'heure que nous pensions embarquer, le vent se changa tout contraires & aussy estoit encores arivé quelque trois mil trois cens fleurins que nous avons reçeu se matin. Du Ponchet est icy avec nous, atendant le vent pour passer, qui sera l'endroict là où je priray Dieu, Monsieur, qu'il vous tienne en parfaicte santé & longue vye.—De Calais, ce jeudy xxvje Octobre, 1581, Vostre bien humble & affectionné serviteur, Jehan Le Marchant.”
Addressed to Du Bex at Boulogne.
1 p.
1066. Réau to Du Bex.
1581, Oct. 28. “Monsieur, je vous ay beaucoup d'obligation de tant de bons offices. Je pense que Monsieur de Marchaumont ne vous cellera rien de ce que je luy escrips. Cela me retiendra de peine de vous en dire. Ce porteur ha veu le mémoire, & en sçait ung petit, mais du partement rien. L'on ne ha faict de beaux présentz, mais c'est en l'air. Car je croy qu'il n'en réussira rien, et cependant je me ruine. Je loue Dieu de tout, je vous puys asseurer, que j'ay d'estre touché troys centz escuz, & puys c'est tout. J'ay grande envie de veoir le Monsieur de Marche, pour veoir le retour de Monsieur de Marchaumont, & aussi veoir quel estat je puys faire, car j'en désire infiniment estre résolu, principallement pour ne vous importuner plus longuement en une sorte ou en une aultre, car selon que je verroys que je debveroys estre icy, je loueroys ung couvent. Faictes tous deux vos affaires, cependant que le soleil vous esclaire, et puys vous ferez celler de vos amys. Au demeurant, Monsieur, faictes moy ceste faveur de m'achester & m'envoyer le plustost qu'il vous sera possible des connilz d'Angleterre des plus argentez, ce qu'il m'en fault pour fourrer ung manteau ung peu longuement & non trop. C'est une façon d'un moyen re [. . . ?]. Je vous rendray l'argent qu'ilz cousteront. Si Mr de Marchaumont veult, il ha le plus de moyen de traicter avec son me de tous affaires. Mr de Nargonne me semble, pour ce peu que je l'ay pratiqué, assez propre pour y estre emploié, & ha bonne volonté. Je vous baise bien humblement les mains, et prie Dieu, Monsieur, vous donner contente vie.—A Paris, ce xxviij Octobre, par vostre serviteur, Réau. Je vous prie faire que mes lettres soient bruslées.”
Endorsed :—“1581.”
1 p.
1067. Le Prevost to Du Bex.
1581, Oct. 28. Has a good opportunity of sending him the news, and hopes Du Bex will do the same. This letter will be filled with both joy and sadness. In his last, he announced the death of Monsieur de Longueil : now he has to say that Madame de Longueil died only three days after. It has grieved them all to see a house so soon desolate. Desires to certify Du Bex that a marriage has been spoken of to him, but he would give no reply until Du Bex had been informed, and purposes answering according to the latter's counsel. Does not say who it is, because he thinks Du Bex can have no doubt, but that he may know the better, states that Madame Danes has begged his mother to approve the marriage of her daughter with the writer. His mother has done him the honour of asking his opinion, which he has postponed giving. Will not send more by this bearer, inasmuch as he has been informed too late of his departure.—Paris, 28 Oct., 1581.
French. 1 p.
1068. Jehan Le Marchant to Du Bex.
1581, Oct. 28. Particulars of certain financial matters arranged by Jehan Munier. They are ready to start, but the wind is not favourable : as soon as it is, they will proceed with all diligence States where the keys of Du Bex's coffers are. Has sent the latter's linen to Boulogne as directed. Expects to see him soon.—Calais, Friday, 28 Oct. 1581.
Addressed to Du Bex at Boulogne.
French. 1 p.
1069. Minute to the Lord Deputy of Ireland.
1585 [Oct. 30]. “Trusty, &c. Finding by the Auditor's late certificate of the state of our debts and expenses in that realm, that the charges amounted to greater sums than we had looked for at this time, and seeing the service done there, either in your time or in the time of other governors before you, not any ways to countervail the burden of our expenses, (which, notwithstanding, we would have thought very profitably bestowed, if we might have seen the effects thereof answerable to our good meaning), we entered into a deeper consideration than heretofore we had done, of the causes that might have brought forth so evil effects, not finding ourselves any way culpable, for that we had sufficiently supplied both men, munition, and victuals, in such quantities as might have sufficed to compass greater things than the suppression of the disobedient subjects of that realm. We found ourselves so highly touched in honour and estimation, as that, as well for the repairing of our own credit, as for the prevention of the like in time to come, we could do no less than to cause the ground of such an abuse to be searched out and examined, that such as shall be found culpable thereof, might be punished according as their offences shall be found to deserve.
“And forasmuch as it appeareth that though the greatest part of such supplies as have been sent from hence have, at the request of yourself and other your predecessors in your charge, been delivered in Munster, as a place of the rebels' chiefest succour and strength, yet the least part of that little service that hath been done, hath been performed in that Province. As we cannot sufficiently marvel at the strangeness of such a chance, or that least effect should follow where most force hath been used, so we doubt not but you, as one that is careful to discharge the trust reposed in you, have, in your late journey thither, duly observed the disorders in the Government of that Province and are able to yield us good account of the causes of such default as have fallen out in service there. And therefore we do look to understand at large the truth thereof from you.
“And further, whereas we understand that the Earl of Ormond, being informed by his private friends from hence that we had counted some offence against him for the slackness of the service in Munster, as General of the said Province and having the chief direction of the forces there, dischargeth himself of the blame by laying the fault on the disobedience of the captains that served under him, our pleasure is that, for discovering of the truth in this behalf, you should call the said Earl before you in our name, and charge him with the neglect of the service, letting him understand that we greatly marvel that, seeing he undertook, at his departure out of this realm, by speech, as well to ourself as to other of our Council here, that with the assistance of 300 footmen and 100 horse, at our charges, he would with his own force reduce the rebels to conformity in a very short time, in hope whereof we committed the government of Munster to his charge, having had the title of General of that Province and the assistance of 1,500 men at least continually for the space of two years, besides the help of his own tenants and friends, he hath so far failed in performing his promises made unto us, as that, at the time of his discharge, he left the Province in worse state than when he came to it, wheresoever the fault be, in the captains, or in himself. And therefore, the offence being so great as . . . . . blemished our honour, we cannot put it up without doing justice on the offenders. We are minded to have the truth thoroughly examined, and exemplary punishment to follow upon such as shall be found guilty in that behalf. And to that purpose, if he shall persist still in laying the blame on the captains that served under him, forasmuch as we think that the said captains cannot conveniently be called from the places of service where they are now employed in garrison or otherwise, without some hindrance to our service, and advantage to be given to the rebels thereby, you shall give commission to some such of our Council in that realm, as you shall think fittest for that purpose, to repair into Munster to examine thoroughly the state of the cause, upon whose report of that that they shall find by the allegation of either side, we may take such further order as we shall think convenient in that behalf. Moreover, whereas there hath been a collection made out of sundry private letters sent out of that realm of such matters as the said Earl is to be charged withal, we think it meet that he should be called to answer the same. And in case he shall deny such objections, as out of the said collections may be made against him, then shall you appoint certain other Commissioners to examine the truth thereof, and faithfully to inform of that that they shall find.
“Lastly, our pleasure is, and we do straightly charge and command you upon the allegiance due by you unto us, as your Prince and Sovereign, that in the performance of the contents of these letters, or of anything contained in the same, you shall faithfully and sincerely proceed, with- out passion or respect of persons whatsoever, and inform us according to the bare and naked truth of things, as you shall find, and no otherwise, as you will answer the contrary before God and us, at your uttermost and extremest peril.”
Endorsed :—“M. to the Lord Deputye. D. 1581.”
Draft, much corrected. [See Calendar of State Papers, Ireland, 1574–1585, page 326; Oct. 30, 1581.] 5 pp.
1070. De Nargonne to Du Bex.
1581, Oct. “Monsieur, estant arivé icy, j'ay pris la hardiesse de prandre un lict à vostre logis, à cause que Madame de Marchaumont a anvoié quérir sa concierge pour l'aider durant la vandange, et aussi pour m'estimer de vos amys et serviteur[? s]. Je crois que vous aures entandu des nouvelles de pardeçà, car Monsieur des Réaux m'a dict qu'il a escrit bien au loin à Monsieur de Marchaumont, qui cera cause que je ne vous an mandere autre chose par le présente. J'avois aporté mon conte exprès avec moy pour vous le donner, mais je l'oblié an pasant à Calais. Toutefois, ce cera à la première veu, et affin que vous poies un harnoy de cheval antière à la haquené rouge, je ne l'ay poié, et aussi je n'ay donné au garson d'estable que chacun un angelot. Vous poures voire par les premiers contes que je vous ay randu, le temps que je pris la charge des chevaux, pour savoir ce que on peut devoir audit garson, comme j'avois loué à sinquante, soit par moy chacun, aussi que je n'avois point ancore antré à la dépence pour les chevaux à Nonsigs (sic); n'estoit deu quant je party que à 5ff pour deux jours. Voielà conme j'ay laisé le tout. Je demeurere icy et à Orangy, ant atendant le conmandement de Monsieur de Marchaumont, duquel je vous prie me tenir au nombre de ces serviteur. Il n'est survenu aucune chose de nouveau, et vostre logis, vos chevaux ce portent fort bien. On a remené le petit poulain qui estoit à Courance à vostre maison de Préau. Je vous suplye de pancer en quoy je vous puis servir pardeçà : assures vous que je m'y amploire d'aussy bon cueur que très afectueusement je me reconmande à vos bonnes graces, an priant le Créateur, &c.—De Paris, en vostre maison ce . . . de Octobre, 1581.”
Addressed to Du Bex, “estant an Angletere, auprès de Monsieur de Marchaumont.”
1 p.