Cecil Papers: August 1583

Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 3, 1583-1589. Originally published by Her Majesty's Stationery Office, London, 1889.

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Citation:

'Cecil Papers: August 1583', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 3, 1583-1589( London, 1889), British History Online https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol3/pp8-10 [accessed 16 November 2024].

'Cecil Papers: August 1583', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 3, 1583-1589( London, 1889), British History Online, accessed November 16, 2024, https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol3/pp8-10.

"Cecil Papers: August 1583". Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 3, 1583-1589. (London, 1889), , British History Online. Web. 16 November 2024. https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol3/pp8-10.

August 1583

23. The Privy Council to Lord Burghley.
1583, Aug. 4. At the request of the Lord Mayor of London, desire him to take order for the transportation beyond seas of a quantity of wheat provided for the use of the several companies of the City, but which by long keeping has become evil conditioned and unwholesome.—Oatlands, 4 August 1583.
1 p.
24. [Moine to the Queen.]
1583, Aug. 19. “Si ma debile main et ma nèvre m'eust permis, je n'eusse esté si paresseux à randre contante vostre belle Mat de ce qui se passe de pardeça. Mais depuis trois sepmaines une fascheuse fièvre m'a retenue au lit, comme vostre ambassadeur peut hier veoir, qui prist la peinne de me visiter. Il a raison, car il ne sçauroit veoir françoys plus fidelle serviteur de E.R. Mon mal, Madame, provient de veoir le mal et peu d'espérance de bien, non de regret du département des biens faicts. Je m'en veoys me reposer pour quinze jours, résolu de ne venir plus empruncter de l'argent en mon nom; puis je m'en iray trouver mon Mr. Je ne vous escriray pas des affaires d'estat pour ce coup, ny de ce que fera la royne à La Fère, le roy à Lyon marry de la maladie du due de Joyeuse, que l'on diet à Thurm avoir la fièvre double tièrce, c'est une aussy que la tragedie de la royne de Navvarre vous serra trop vielle, laquelle a esté regretée de la commune, pour cognoistre plus de vengeance que désir de correction. Quant à Madames de Duras et Bethune, elles furent menées au Roy à Montargis, et après avoir parlé deux ou trois fois à lny furent absoutes, de sorte qu'avnnt hier elles estoient chez Mr le due d'Espernon. Madame, encores que mon mal de rates me tourmente, que il soit permis au moyne de vous faire ung conte très-véritable, usant de sa liberté permise; vous en pourriez par la première qu'escririez pardella vous en moquer ung peu. Or est-il que de retour Mr d'Espernon de Mets, l'on luy dict que son A[ltesse] avoit délibéré, pour luy faire desplaisir, de faire que Anvilly fit l'amour à la dame de Saune et le rendre jouissant, et que celle pourroit estre. Soudain il prent jusques au numbre de douze de scs grans chevaux et de ses amys, va à La Fére, sans se monstrer droict à la chambre de la dame, réesolu que s'il y eust trouvé l'autre, ou s'il y fut venu, luy faire sauter les fenestres. Ce que fit la dame et le duc, je m'en rapporte à ce qui en est. Je m'asseure qu'ils ne pellèrent pas figue. I1 ne vit ny la royne ny son A[ltesse], et s'en est revenu, gabant le monde. De dellà l'on voulsist faire mine d'enveoier quelques chevaulx après luy. Il partit hier matin pour aller trouver le roy aveq quinze chevaux de poste, si l'on vouloit faire cas des gens de bien. Il n'eust faict ce tour là sans que le repantir n'eust de près suivy la faute. Excusez mon mal et mon mauvais stille, et prenez mon affection, quoy qu'il y ait; ne me meslez jamais parmy le mal, et aimez vostre moyne comme vous luy avez promis. Remerciant vostre Ma de la lettre que m'a escript Mr. de Stafort par vostre commandement, je baise ces belles mains en toute humilité, de laquelle je désireroy s ceste chanson de rates, dont le souvenir m'apporte guérison.—Du xix Aoust 1583. .”
[symbol].[symbol].
2 pp.
25. John Shute.
1583, Aug. 12. Warrant under the signet granting him in fee simple one-third part of lands, lately escheated to the Crown, near Clapham Park, and in the parishes of Goldington and Ravensden, co. Bedford, found by inquisition taken at Bedford, September 7, 1582, upon the death of Margaret Dane, widow.—Oatlands, 12 August 1583.
Parchment. 1 m.
26. Walter Williams to [the Queen of Scots].
1583, Aug. 31. Informs her that the party to whom she sent a letter stands in doubt whether it be really her handwriting, and is in great fear, as his life dependeth thereon. Counsels caution.—London, the last of August 1583.
Begins : Sovereign Lady.
pp.
27. [Mauvssiére] to [Mary, Queen of Scots].
[1583, August.] The Scotch King's escape from the hands of his captors. Archibald Douglas' efforts to sound Sir Francis Walsingham as to the issue of the treaty for the Queen's liberty. The English negotiations with James as to his government of Scotland.—Undated.
Endorsed : “To the Queen of Scots.”
Contemporary copy in a French hand.
French. 6½ pp.