Cecil Papers: September 1583

Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 3, 1583-1589. Originally published by Her Majesty's Stationery Office, London, 1889.

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Citation:

'Cecil Papers: September 1583', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 3, 1583-1589( London, 1889), British History Online https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol3/pp10-14 [accessed 16 November 2024].

'Cecil Papers: September 1583', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 3, 1583-1589( London, 1889), British History Online, accessed November 16, 2024, https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol3/pp10-14.

"Cecil Papers: September 1583". Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 3, 1583-1589. (London, 1889), , British History Online. Web. 16 November 2024. https://prod.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol3/pp10-14.

September 1583

28. Sir Francis Walsingham to Archibald Douglas.
1583, Sept. 6. The state of the government here very confused, all things passing through the hands of Arran and Colonel Steward. Men of action who oppose are committed to ward. Nothing now so odious as the name of the Hamiltous and of Archibald Douglas. Means to return as soon as he can.—Edinburgh, 6 September 1583.
½ p.
29. [The Queen to the Duke of Anjou.]
1583, Sept. 10. “Monsieur, aprez une ongue attente de recevoyr quelques nouvelles de vous & voz affaires, monsieur de Réaux me vint visiter de vostre part, ne portant que lettres toutes pleines d'afection & d'assurancc de la continuance d'icelle à jamais, pour lesquelles je vous rends une infinité de grâces, pour en avoyr entendu le soing que prenez, de peur de quelque mauvaise impression, que je pourroys conçevoyr de voz actions. Puis il me tena language, qui me sembla bien fort estrange, que deéirer sçavoyr quelle sera l'ayde que nous donnerez [sic ? donnerons] pour la conservation des Pais Bas; me disant que vous estez assuré du Roy qu'il vous aydera de mesme que moy. Mon Dieu, Monsieur, comment estes non forcené de croyre que c'est le moyen de conserver noz amis, de tousjours les débiliter. Quiconque vous en donna le conseil ont (sic) creu de faire une tasche en nostre amitié, ou du tout la rompre, pour par mesme moyen faire leur desseins, & vous reclamer à, leur déesir. Ne vous souvient il point, Monsieur, contre combien d'amis il me faut préparer? Doybz je tant panser de loiug que je néglige le plus proche? Le Roy vostre frere est-il si débil prince, qu'il ne vous peust difendre sans une autre voizin, qui a assez sur le doz, ni sidébilité pour ouvryr chemin aux assaillants. Vous ne m'estimerez si mdigne de regner, que je ne me fortifie voire des nerfs de la guerre, en attendant troot de eourtoyzie de ceux qui cherchent ma ruine. Je m'estonne du Roy vostre frère, qui m'a donné la précédence à vous fortifier en si grand besoing, ayaut commencé premier que luy, & ne luy manquant meillieurs moyens, par moins d'incommodité. Pardonnez moy, je vous prie, à vous dire que que (sic) ceste réponse est toute claire, qu'il ne voudroyt rien faire, pensant que j'en auroys peu de raison à ne donner, tellement que si le Roy ne parlera, & ne fera beaucoup plus que naguères, telle entreprize se rompra bien tost, & si ne soyt pour luy mesme, je pense que telle est sa détermination. Voilà mon opinion ! Quant à vous, Monsieur, je croy qu'estes si environné de contrariants persuasions, & si différantes humeurs, doutant tant, & ne s'assurant de rien, que ne scavez où bonnement vous tourner, comme en avez assez grande raison. Plust à Dieu que je fusse assez abile de sagement pour vous impartyr conseil, le meillieur conseil & plus assuré, & que j'eusse l'entendement, comme en ay la volonté. Alors plutot je le vous porteray que 1e mander. J'espère entre autres choses qu'il vous souviendra qu'il est bien digne de tumber qui r'entre (sic) ez retz; nou seullement prenez aviz; durement sentiz; c'est assez. J'entens à mon grand regret que le Roy, Reine Mère, voyre vosmesmes, m'impozent la coulpe que je n'ay jamais commiz, ayant tousjours tenu au Roy de parfaire cc de qui je n'en puis faire plus de mention, sinon pour vous supplier de me faire tant de droyt à me purger, voyre par la sentence de voz ministres mêmes, qui en sçavent mon innocence. Car je ne puis supporter telle injure, qu'ilz mordent et pleurent de mon affection en vostre endroyt. J'apeile à l'Embassadeur du Roy, à Monsieur la Motte, Marchomont, & Baqueville, & combien que Dieu ne permetta tel pacte, si ne laisseray jamais à vous honorer, aymer & estimer, comme le chien qui estant souvent batu retourne à son maistre. Dieu vous garde des conseilz fardez, & vous permette suivre ceux qui vous respectent plus qu'eux mesmes.”
Endorsed :—“Coppie of the Queen's letter to Monsieur, sent by Monsieur de Réaux from Ootelands, the Xth of September 1583;” Also “N. 26.”
2 pp.
30. The Lord Mayor to Lord Burghley.
1583, Sept. 13. Thanks him for his toleration in allowing the transportation of decayed wheat from the city store. There still remain in the Bridgehouse 250 quarters which he begs may be allowed to go with the rest.—London, 13 September 1583.
1 p.
31. Hotman to Archibald Douglas.
1583, Sept. 15. Thanks him for his letters and promise of more. Sends his little Scotchman whom he asks Douglas to send back as speedily as possible.—Oxford, 15 September 1583.
French. 1 p.
32. John Colville to Lord Burghley.
1583, Sept. 17. Complains of ill usage because of his unfeigned affection to the amity betwixt the two crowns, on account of which he has been obliged to leave his native country. Begs Burghley to intercede for him with the Queen.—Berwick, 17 September 1583.
½ p.
33. Robert Bowes to Sir Francis Walsingham.
1583, Sept. 21 Informs him that, in pursuance of the King's command, steps have been taken to levy troops in Edinburgh for service under the Earl of Arran, and in other places to serve under Huntly, Crayford, and Montrose. Is advised that this is done both for the King's surety, and to relieve the great watches used nightly in the Court in consequence of the fear conceived there, whereby the King is oftentimes disquieted.
Huntly hath sent to his friends on the borders for the levy of his number, and under pretence thereof he came yesternight to Seaton where the Lady Fearniehurst met him, and where it is looked that there shall be a marriage constructed betwixt Huntly and Fearniehurst's daughter, with whom he is greatly enamoured. The king will not like of this matter, as before he hath plainly declared unto Huntly, giving him such grief thereby that it was thought to have been the chief cause of his late sickness.
The Council have found it convenient to keep the appointment with the ministers (for the policy of the church) at the day fixed, for they hold it necessary at this time to entertain the favour of the church in any wise.
Sundry of the barons and boroughs have been sounded (as he is informed) whether they would consent to a war with England, but it is found that they have no liking thereof.
The Countess of Arran has assayed him to accept her husband's offers of amity with England, but as the Earl will not have it known that they proceed from himself, he has not hasted to take any hold of such slender motion.—Edinburgh, 21 September 1583.
2 pp.
34. Sir Edward Stafford to Lord Burghley.
1583, Sept. 24. News from Flushing that Southwyk, a town in Holland, was surprised by malcontents, a thing of great importance to the Prince of Orange and the States. He is at Hague, where they should have met, but many will not come because he presses the reacceptation of Monsieur, and they will by no means hear of it. Monsieur is at Cambray, Puigailhard with all the French ordnance at Chatelet, &c. Sir Henry Cobham's departure; how far he leaves it peaceable is for Burghley and all the world to judge.—Dover, 24 September 1583.
[Murdin, p. 379. In extenso.]
pp.
35. [Mary Queen of Scots] to M. de Mauvissière.
[1583], [Sept.] Monsieur de Mauvissière, j'ay reçeu très grand contentement d'avoir estée amplement informée de toutes occurrances, dont je vous remercye affectueusement. Continuez vostre course encommencée avec Archubal Du Glas, et en remercyez de ma part des bons offices qu'il m'a ja faictz avec Walsingham, mais advertissez-lui qu'il se donne de garde que soubz son nom le dit Walsingham ne fasse courir quelque mauvais raport. Car un des spéciaux amis de Walsingham m'a reporté avoir entendu de luy que le dit Archubal estant enquis comme il présumoit d'aller en Escosse où il scavoit bien qu'il seroit recherché de la mort du feu Roy, mon mari, avoient enteudu que si on Ten chargeoit il avoit bon garent, et qu'il vériffieroit bien qu'il n'avoit rien faict sans mon exprès commandement, auquel il estoit tenu d'obéir, le dit Roy n'estant que mon mary, et moy leur vraye et seulle Royne. J'ay trouvé, pour vous dire plainement, ce langage fort estrange. Car le dit Archubal scait trop bien que c'est une pure imposture, et luy mesme m'a cy devant mandé qu'il avoit tesmoigné tout le contraire, tant à la Royne d'Angleterre qu'à ceux de son Conseil. Je ne trouve hors de propos qu'il aye envoyé le petit Fouler en Escosse, à la lettre du quel je ne faictz responce pour ce que je le pense ja party, mais au cas qu'il ne le fust, asseurez-le de ma part que j'ay son voiage bien agrèable, & pour l'ayder en iceluy donnez-lui cinquante éscus, avec promesse d'une pension annuelle de dix livres, s'il faict fidel debvoir de m'advertir par vous de l'estat des aifaires en Escosse, désirant qu'à. cest effect vous establisiez quelque intelligence avec luy, soit par le moyen du dit Archubal ou autrement; mais en tirant de luy tout ce que vous pourrez, ne luy commectez aucun sécret d'importance, jusque à ce que nous en ayons quelque meilleure preuve. Quant à Archubal, vous recevez cy enclos un alphabet de chiffres pour luy, lequel ce neantmoins vous ne luy délivrerez qu' après le partement de ces filles, qui partiront en bref aussi tost que les autres seront venus, affin que luy fassiez croire que je le vous ay envoyé par elles, sans luy descouvrir que vous ayez aucune voye sécrette avec moy, et, pour me faire part après tenir les lettres qu'il m'escrira au dit chiffre, persuadez-le que vous me les envoyerez dans vos pacquetz par I'ordinaire, puis que Walsingham luy a prom is de ne les ouvrir & rechercher, si en cas qu'il roe le trouve bon, dites luy que vous hazardirez quelque autre voye, et que vous ferez ce qui sera en vostre puissance pour les me faire tenir sans luy laisser scavoir le moyen aysement. Je vous en voye deux autres alphabets, Pun pour le geutilhomme Cornwallis, dont m'avez escript, auquel vous tésmoignerez avec quelle reconnoyssance d'obligation j'ay accepté ses offres de bonne volonté; Pautre pour le Sr Gray, qui est à Paris, auquel je vous prie de faire tenir le dit alphabet en toute dilligence que vous pourrez, et par mesme moyen d'envoyer à mon Ambassadeur le pacquet cy enclos. Sir Robert Melvin vient comme vous avez entendu; accommodez le de vostre chiffre pour m'escrire & rendre compte de ses négotiations, dont vous luy direz avoir expresse charge de ma part de la requérir. Je voys le traicté delaye de rechef par ce voiage (fn. 1) de Walsingham, ors que ceste Royne m'eust promis avec diverses excuses du retardement, puisque en toute dilligence elle me renvoyroit les Commissaires. Je ne m'en donne autrement peine, moyennant que cc pendant ils n'altèrent rien en Escosse, à quoy je vous prie de veiller autant que vous pourrez, spéciallement recognoistre que, soubz prétexte du restablissement des Hamiltons, la Royne d'Angleterre n'atempte quelque chose centre mon filz, & pour ce si vous pouvez parler à milord d'Arbroth dictes-lui tout plainement de ma part qu'autant qu'il veille jamais espèrer de moy aucun bien ou faveur. Il se garde de prendre parti avec la Royne d'Angleterre en deseing quelconque prejudiciable à la personne de mon filz, au bon repos de l'Escosse, & davantage que luy ne son frère ne s'obligent à elle en façon que ce soit par aucune promesse, serment ou convention à mesme effect enquoi me satisfaict; asseurez le do ma part que je ne faudrai de favoriser leur restablissement tant à l'endroit de mon filz que de ceux qui gouvernent aujourd'huy près de luy, autant qu'il sera en ma puissance, et sur ce ramenteriez luy comme j'avois cy devant escript à mon cousin, Monsieur le due de Guise, et à Monsr de Glasgo, pour moyenner une réconciliation entre les dits Hamiltons et le due de Lenox, pour commencer par là à faciliter le dit restablissement, duquel oultre ce Sir Water Mildmay & Beale peuvent tesmoigner que je ferai justement entre les autres articles de ce qui estoit à traicter pour l'Escosse divinivemt qu'ils estoient par deça. Si au dit traicté il intervient avec difficulté que les conditions proposées par Walsingham, c'est à scavoir, que je procède finalement, et une absolution des choses passées. Je pense que nous en viendrons en bref à conclusion, mais je m'aperçoy par trop tant plus je voy en avant que la Royne d'Angleterre me cherche que son envoye avantage entre moy et mon filz. Sy le Comte de Lecestre continue à vous rechercher pour sa réconciliation avec moy, prestez-y l'oreille, et pour l'esclavoir de ma part, faictes luy entendre que vous imputez toute la froideur survenue entre luy et moy aux mauvais offices de mon hostesse, laquelle pour advancer son credict avec luy a plustost noury et augmenté ses soubçons contre moy que non pas mes peines de bien esclaircir, comme aussi en mon endroit elle a essayé de me donner mauvaise impression de luy, se vantant quelle seulle le gardoit de me malfaire, et qu'elle l'avoit diverty de divers desseins grandement à mon préjudice, comme entre autre que si ce n'eust été pour le respect d'elle le Comte de Lecestre ne m'eust peu souffert de demeurer un jour plus longuement en ceste maison. Pensez comme je pouvois prendre en bonne part que le Comte de Lecestre ne s'abstint de me faire mal que pour le respect et credict d'icelle, laquelle luy mesme m'a mandé qu'il me favorisoit que pour l'amour de moy et de vray. Il n'y a pas six ou sept ans qu'elle luy estoit fort grande ennemye, detraetant de luy tout ouvertement et en chose qui en considération de l'intelligence, amitié, pensee, je ne renverray point. Asseurez-le donc que je n'ay esté aliéné de luy, sinon en tant que l'on me persuadoit tous mes ennemis contre moy mesme et speciallement Charles (fn. 2) su ses dernières détestabies pratiques, que l'advenir reprenant son antien chemin avec moy il ne me trouvera moins affectionnée & fidelle amie que je luy avois proposé. Qui sera endroit où je prieray Dieu, &c.
Endorsed :—L. Archibald Douglas concerning the Queen of Scots.
Contemporary copy in a French hand. 2½ pp.

Footnotes

  • 1. In Sptember 1583
  • 2. Blank in the original.